Vous connaissez la chanson : vous êtes en retard, vous courez comme pas permis dans le hall pour attraper l’ascenseur encore ouvert (et bondé, en plus), badge dans la bouche et téléphone à la main. Et puis là, c’est le drame : il vous reste à peine deux minutes pour faire illusion et laisser tout le monde penser que vous êtes à l’heure. Sauf que l’ascenseur met des heures à se refermer (Super). Et vous, ça vous angoisse. Alors vous appuyez mille fois sur les boutons qui permettent de fermer les portes en pensant naïvement que vous allez grappiller trois secondes. Oui mais, non : apparemment, ces fameux boutons ne seraient qu’un mythe : comment on le sait ? Grâce au New York Times qui a décidé d’enquêter sur les vraies questions.
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Selon Karen W. Penafiel, directrice exécutive de la National Elevator Industry, la loi américaine oblige les portes des ascenseurs à rester ouvertes le plus longtemps possible afin de limiter les discrimations envers les personnes handicapées. Mais alors, pourquoi garder les boutons si, au final, ils ne vous servent à rien ? «L’impression de contrôle très importante, dit-elle. Cela permet de diminuer le stress et d’accroître le bien-être.», explique Ellen J. Langer, professeur de psychologie à l’université d’Harvard. Mais le plus beau, c’est que selon John Kounios, professeur de psychologie à l’université de Drexel, savoir que les boutons ne marchent pas ne nous empêchera absolument pas d’appuyer dessus : «Même si j’ai de grands doutes sur l’efficacité des boutons des passages piétons, j’appuie toujours dessus. Après tout, je n’ai rien d’autre à faire en attendant. Alors pourquoi ne pas appuyer sur le bouton. Avec un peu de chance, celui-ci fonctionnera peut-être.» Voilà. Allez, vous penserez à nous dans l’ascenseur la prochaine fois !