Chez Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2, on aime les jolies histoires. On se souvient de ce manchot qui revenait voir le pêcheur qui lui avait sauvé la vie et aujourd’hui, nous nous penchons sur cet écrivain argentin qui a choisi de garder son métier. Enrique Ferrari est un écrivain renommé. Edité dans six pays et traduit en quatre langues, il a surtout remporté quelques prix pour son travail. Sa renommée et l’argent amassé auraient pu le pousser à se retirer dans une immense villa pour continuer d’écrire mais cet homme hors du commun a choisi de rester balayeur de nuit.
« C’est une étrangeté du capitalisme bourgeois que de penser que, nous, les ouvriers nous n’avons rien à voir avec la culture », a t-il confié. Après, il est sûrement très difficile de trouver du temps pour soi au milieu de tout ce tourbillon : « J’écris quand je peux et où je peux, et mon obsession dans la journée est de trouver un moment pour dormir », ajoute t-il. Humble, il explique que même s’il comprend l’engouement, il n’est pourtant pas une exception : « Je comprends la surprise, mais je ne suis pas un énergumène, il y a plein d’ouvriers qui écrivent, font de l’art ou de la musique ». Voilà qui devrait pousser tous les écrivains amateurs à se lancer.