Lundi dernier, le GIEC a publié (après deux semaines de débat)un rapport alarmant.
La question du réchauffement climatique est dans tous les esprits et ce, surtout à quelques jours des élections présidentielle. Comment le limiter ? Comment inverser la tendance ?
Après deux semaines de discussions entre les 195 États membres et 48 heures de retard dans la publication par les délégués du GIEC du très politique « résumé à l’intention des décideurs », les conclusions sont alarmantes.
Il aura ainsi fallu deux semaines (et quarante huit heures) aux 195 Etats membres avant de publier le très politique « résumé à l’intention des décideurs ». « Dans ce nouveau volet du sixième rapport publié finalement lundi après-midi, les experts détaillent, sur 17 chapitres et des milliers de pages, un éventail de scénarios et de solutions pour diminuer les émissions de gaz à effet de serre et ne pas dire adieu aux objectifs de limitation du réchauffement à +1,5 degrés ou 2 degrés par rapport à l’ère pré-industrielle », explique France Inter.
Dans un rapport publié en août dernier, le GIEC estimait déjà que l’accélération du réchauffement pourrait s’élever à +1,5 degrés aux alentours de 2030. Or, les efforts déjà mis en place ne sont pas suffisants : des mesures plus drastiques sont nécessaires si l’on veut maintenir une augmentation des températures globales sous les 2 degrés : il faudra « réussir à inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2025 si l’humanité peut espérer garder une planète « vivable« .
Rapport du Giec : l’humanité dispose de 3 ans pour réduire ses émissions de CO2 pour garder une planète vivable ! ????????#Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2 pic.twitter.com/o8s9JC9GqJ
— Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2 (@Bienvenue Chez Clément – Afterwork Europe 2Off) April 5, 2022
« Nous sommes à un tournant. Nos décisions aujourd’hui peuvent assurer un avenir vivable », insiste le patron du Giec, Hoesung Lee, qui assure que le nouveau rapport publié donne les « outils » pour y parvenir. La « quasi-totalité de la production mondiale d’électricité devant provenir de sources zéro ou bas carbone », poursuit le GIEC.
Peut-être est-il temps de se pencher un peu plus sur le sort de notre planète…