On ne va pas se mentir, 2018 est la pire époque possible pour le dating. Pendant que certains écument Tinder, d’autres préfèrent se renfermer et rêver à celui (ou à celle) qui viendra le/la sauver. La vérité, c’est qu’il est extrêmement compliqué de construire (et de conserver) une relation durable et saine. A l’époque où l’amour se consomme comme un kleenex, difficile de véritablement être heureux en couple. Et justement, toutes ces attentes, tous ces rêves d’amour éternel et de coup de foudre peuvent nous mener au burn-out amoureux. En d’autre termes, comme au travail, vous pouvez être victime d’épuisement. « Notre culture a placé la barre très haut en matière amoureuse », explique Ayala Malach Pines, auteure d’un ouvrage sur le sujet. « Ces attentes irréalistes ouvrent la voie au burn out amoureux ».
Mais alors, comment se définit ce burn-out ? Selon Ayala Malach Pines, c’est « un épuisement mental, physique et émotionnel causé par une contradiction chronique entre des attentes et la réalité. ».
- Physiquement : fatigue chronique, troubles du sommeil mais aussi de l’estomac
- émotionnellement : on passera par la désillusion, la perte d’espoir en la relation, le sentiment d’être malheureux dans son couple…
« Les jeunes Occidentaux du XXème siècle choisissent leur partenaire par amour, et non plus pour des raisons sociales, financières ou familiales. Ils considèrent que la quête du bonheur est un droit de naissance. », poursuit Nathaniel Branden dans The Psychology of romantic love. Résultat, on idéalise peut-être un peu trop son partenaire… pour mieux chuter ensuite. Rassurant, n’est-ce pas ?