Si se réveiller en se rappelant de son cauchemar, dont on a la signification, n’est jamais agréable, en faire serait assez rassurant ! Michelle Carr, chercheuse du Center for Advanced Research in Sleep Medicine à Montreal explique au site New Scientist que les gens qui font régulièrement des cauchemars sont plus créatifs et empathiques : « Ce que les autres laboratoires et nous avons trouvé permet de montrer les cauchemars sous un nouveau jour. Aussi horrible soit-il de les avoir, il semble qu’ils permettent d’avoir plus de rêves positifs et augmentent l’empathie et la créativité (…) Les gens qui ont malheureusement beaucoup de cauchemars ont aussi une vie qui est au moins aussi créative, positive et vive qu’elle peut être stressante et terrifiante ». Un constat observé en analysant l’activité cérébrale et les réponses à des questionnaires de personnes faisant de cauchemars au moins deux fois par semaine. Effectivement, beaucoup de sujets de cette étude du laboratoire des rêves et des cauchemars ont des métiers créatifs.
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Une étude qui confirme une autre de 2013 sur l’empathie plus développée de ceux qui font des cauchemars, parmi ces 10 choses qui nous terrorisent étant enfant… Les personnes qui font plus de cauchemars auraient des réflexions plus poussées en se réveillant ! La chaîne Youtube du New York Times a d’ailleurs consacré une vidéo « The Science of us » aux cauchemars et à ses effets positifs : « Quand vous expérimentez un cauchemar, vous vous réveillez en pensant que cela vous est vraiment arrivé, même si c’est complètement irréaliste, expliquait le site. […] Les souvenirs sont plus faciles à gérer pour la conscience humaine que les anxiétés vagues sur le monde qui nous entoure. » On digère un cauchemar et hop, on prend alors plus de recul sur ses problèmes et ses angoisses.