Quand on vous surprend à gribouiller en pleine réunion ou en cours, ça ne donne jamais une bonne impression à votre interlocuteur. On a tendance à penser que les adeptes du gribouillage sont plongés dans bien d’autres pensées. Mais en fait, pas du tout ! « Les zones du cerveau engagées lors du dessin ne sont pas les mêmes que celles qui sont sollicitées lors de l’écoute attentive d’un discours », explique Jean-Philippe Lachaux, directeur de recherche au CNRS du laboratoire Dynamique cérébrale et cognition de l’Inserm à Lyon. En fait, gribouiller aiderait carrément à se concentrer et à mieux assimiler les informations, comme écrire ses cours à la main !
Mais comment est-ce possible ? Gribouiller permet en fait de canaliser les pensées parasites qui peuvent surgir dans notre mémoire quand on est concentrés. En clair, crayonner sur notre feuille permet d’éviter de faire une liste de courses dans sa tête ou de se demander ce qu’on va manger à midi. « Attention, on ne parle pas de VRAIS dessins qui eux réclament un peu d’attention ! » précise quand même Jean-Philippe Lachaux. S’endormir en écoutant de la musique serait aussi bon pour la mémoire !
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