Aujourd’hui 18 janvier, c’est le Blue Monday. Le Blue quoi ? On va faire simple : c’est le jour le plus déprimant de l’année. Et si jamais vous n’êtes pas fortiche en anglais, on est là pour assurer la traduction : Blue Monday = jour le plus déprimant de l’année. Mais attention ! Si tous les ans nous redoutons cette journée, il faut savoir que c’est une invention pure et simple. « C’est Cliff Arnal, psychologue à l’université de Cardiff, qui aurait fait en 2005 de savants calculs pour définir que le troisième lundi de janvier est le jour où tout concorde pour que vous vous sentiez triste et déprimé », expliquait d’ailleurs la Voix du Nord. Alors déjà, quand on voit le calcul, on un peu de mal à saisir le lien avec la déprime. Enfin, voyez plutôt :
Besoin d’explications ? Sachez que le « W » correspond à « Weather » (météo), que le double « D » correspond aux dettes tandis que le « T » symbolise le temps qui passe. Et ce n’est pas fini ! « M représente le manque de motivation, et Na le « besoin d’agir », conclut la Voix du Nord. Vous n’avez jamais vu un telle étude dans un magazine dédié aux sciences ? C’est totalement normal : en fait, le scientifique à l’origine de l’équation l’a réfutée : « Je suis content si ça permet aux gens de parler de la dépression et de ce qu’ils ressentent, mais je les encourage aussi à contredire la notion et à utiliser ce jour comme un tremplin pour accéder aux choses qui comptent vraiment dans votre vie. ». Vous l’aurez compris, le Blue Monday n’est rien d’autre qu’une opération marketing. Un mythe s’effondre mais la bonne nouvelle, c’est qu’après une année 2020 déprimante et compliquée, le Blue Monday passerait presque pour une belle journée d’été. On a dit « presque ».