'Boy Sober', la trend qui rend le célibat plus que cool

Si l’on ne compte plus les techniques pour trouver l’âme soeur, certains préfèrent s’en détacher complètement. Exit la théorie de la deuxième rencontre, les femmes sont de plus en adepte du « Boy Sober ». Mais, qu’est-ce que c’est, exactement ?

Si vous avez l’habitude de scroller sur les réseaux sociaux alors, entre deux épreuves des J.O, vous avez peut-être vu passer dans votre feed des femmes qui prônent une certaine sobriété lorsqu’il s’agit du dating. De la même façon que certain se lancent dans le Dry January tous les ans, les femmes se détachent de plus en plus de tout ce qui se rapproche de près ou de loin aux relations. L’idée ? Ne plus entretenir aucune relation amoureuse : pas de conversation sur les réseaux sociaux, pas d’interaction sur les applis de rencontres (d’ailleurs, certaines vont jusqu’à carrément supprimer leur compte). Toutes se libèrent de ce que nos voisins américains appellent les situationship (relations non officielle, ndlr) et visiblement, c’est pour le meilleur.

@justhopinalongThe official boysober rules lmk if you had questions or feedback

♬ original sound – Hope Woodard

A l’origine, Hope Woodward

Si le mouvement prend de plus en plus d’ampleur (notamment grâce aux réseaux sociaux), on le doit d’abord à Hope Woodward, actrice américaine. Cette dernière explique ainsi ne jamais avoir été véritablement célibataire : lorsque son ex n’occupait pas ses pensées, il y avait un crush. Si ce n’était pas un crush, c’était un flirt : « Tu n’es pas célibataire si quelqu’un occupe ton espace mental », déclarait-elle récemment dans une vidéo. Et justement, elle liste tout ce qui caractérise le « Boy Sober » :

pas d’applications de rencontre ;
pas de dates ; pas de « situationships » ;
pas d’ex (avec lequel on resterait en contact dans l’espoir de renouer etc.) ;
pas de sexe avec un homme, pas de câlins, bisous, etc.

En se détachant, les femmes privilégient leur propre épanouissement personnel. Mais, néanmoins, dans une interview accordée au New York Times, l’humoriste précise que les femmes ne doivent pas s’interdisent quoi que soit : « Je ne veux pas que ce mot renforce le sentiment qu’une femme ne peut ou ne doit pas avoir de relations sexuelles si elle le souhaite », explique t-elle avant d’ajouter que « le boy sober consiste à prendre le temps de s’arrêter, de réfléchir et de redéfinir ses priorités, et non pas à obtenir l’approbation des hommes. »

Alors si vous n’avez pas le coeur aux amours de vacances cette année, vous savez ce qu’il vous reste à faire !