Lorsqu’il s’agit de Fear The Walking Dead, la plupart des avis sont les mêmes : pas assez d’action, pas assez de sang, pas assez de caractère ou de relief comme sa grande soeur issue des comics de Robert Kirkman. Dans une interview accordée à Tv Line, David Erickson a tenu à revenir sur le sujet. D’abord, il tient à préciser que le but ici était de se défaire de tout ce qui a été déjà fait – quand on touche aux zombies, généralement, il est facile de tomber dans le cliché : « on voulait s’assurer que nos personnages ne s’enferment pas dans les tropes du genre », explique t-il avant de poursuivre : « Nous avons voulu trouver l’équilibre entre les attentes que l’on peut avoir d’un groupe de gens et leur comportement, ce qu’ils savent face aux zombies, et cette approche plus lente de l’apocalypse du point de vue des personnages ».
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Mais le problème, le véritable problème, ce sont les personnages, justement. Avec l’engouement qui s’est rapidement créé autour de The Walking Dead, les téléspectateurs et même les fidèles lecteurs des comics avaient hâte de voir comment l’épidémie avait commencé ou encore comment les premier humains touchés s’étaient débrouillés. Mais au lieu de ça, les sentiments sont un peu trop mis en avant. Attention, c’est une bonne chose ; c’est toujours bien de voir que les personnages ont une once d’humanité avec des émotions et des choses difficiles à gérer. Mais encore faut-il savoir trouver le juste milieu. Avec la chance, les choses devraient vite changer : « Je crois que maintenant que nous sommes à la fin de la première moitié de la saison 2, on se rapproche du moment où Rick s’est réveillé en Géorgie [dans The Walking Dead]« , a confié Erickson. Verdict lors du retour de Fear The Wlaking Dead sur AMC.