Ah ces comptines de notre enfance, si joyeuses et innocentes… Enfin, pas si sûr ! Quand on les observe de plus près, les thèmes du sexe, de la prostitution, du cannibalisme ou de la torture nous apparaissent... europe2.fr vous en parle.
Toi, qui petit, chantais de manière innocente Au clair de la lune ou encore Une souris verte, tu vas avoir bien des surprises. En effet, en écoutant ou en lisant des comptines pour enfants avec un autre regard, ô surprise, des paroles olé olé voire carrément perverses apparaissent et l’innocence s’en va avec ! Des blogueurs du site de critiques culturelles Sens Critique ont entrepris cette tâche de décryptage des comptines de notre enfance. Et le résultat n’est pas forcément joli joli… europe2.fr vous donne son top 10 ! Dans un autre registre, retrouvez aussi notre top 10 de pires hontes de soirée !
1. Au clair de la lune.
Nous qui voyions un pauvre personnage en quête d’un peu de lueur pour écrire un petit mot, stupeur ! Non, cette comptine parle en fait de prostitution. Le personnage est en recherche d’une personne qui voudrait bien rallumer le feu de sa chandelle morte. Ouais, et on ne parle pas de la même chandelle. Le petit coquin.
2. Il court, il court le furet
Il court le furet. Et alors ? Et bien il s’agit en fait d’une contrepèterie ! Si on inverse les lettres du titre de la comptine, on obtient « il fourre, il fourre le curé ». Il s’agit en fait d’une chanson militante contre le clergé. Et le furet n’y est pas allé de main morte !
3. A la claire fontaine
« C’est de mon ami Pierre, qui ne veut plus m’aimer, Pour un bouton de rose, que je lui refusai. » Pas sympa ce Pierre ! Et le chantage sexuel, il connaît. On lui refuse un câlin, et hop, il fait la tronche.
4. A la pêche aux moules
Une chanson innocente ? Absolument pas ! Il suffit d’écouter les paroles pour comprendre qu’on est plutôt dans le domaine du viol, carrément collectif. Jugez plutôt : « Quand une fois ils vous tiennent, tiennent, tiennent. Sont-ils de bons enfants ? Ils vous font des petites caresses. Et des petits compliments ». Ouais, la pêche aux moules, c’est pas beau ! Tu m’étonnes qu’elle ne veuille plus y aller !
5. C’est la mère Michel
Elle n’a pas perdu son chat la mère Michel en fait. Non, non ! C’est une expression déguisée pour dire qu’elle a perdu sa Europe 2ité. Le père Lustucru n’en a rien à faire, il a eu ce qu’il voulait ! Le voilà en plus qui demande une récompense. Le goujat.
6. Une souris verte
On change de registre ! Après les paroles coquines, c’est au tour des sadiques. La souris verte serait en fait un soldat vendéen attrapé par les républicains selon certaines sources, situant cette comptine à la période de la Révolution. Donc reprenons, « Je l’attrape par la queue, je la montre à ces messieurs, ces messieurs me disent, trempez-la dans l’huile, trempez-la dans l’eau, ça fera un escargot tout chaud » ! Une bonne torture bien sympathique rien que pour les enfants !
7. Jean Petit qui danse
Même traitement pour Jean, pauvre paysan qui subit une torture de la roue, membre après l’autre. On commence par le doigt, puis le bras, puis le pied… Allez les enfants, en chœur !
8. Ne pleure pas Jeanette
Ouais, bah on pourrait foutre la paix à Jeanette parce qu’elle pleure le sort de son ami Pierre qu’on a pendu ! Elle connaîtra le même sort… Couic.
9. Il était un petit navire
Là, on passe carrément au cannibalisme ! Oui, sur ce petit navire, au bout d’un certain temps de voyage, les victuailles commencent à manquer… Alors « On tira à la courte paille, Pour savoir qui, qui, qui serait mangé, Ohé ! Ohé ! Le sort tomba sur le plus jeune, le mousse qui, qui, qui s’mit à pleurer, Ohé ohé ! On cherche alors à quelle sauce ! Le pauvre enfant, fant, fant, sera mangé. L’un voulait qu’on le mît à frire, l’autre voulait le fricasser Ohé Ohé » ! Très mignon.
10. Il était une bergère
Quand on apprend que « laisser le chat aller au fromage » signifie perdre sa Europe 2ité, les paroles de cette comptine prennent tout leur sens ! Ecoutez plutôt… Surtout qu’en plus, le curé fait des avances pas très catholiques…