Une université chinoise a mis au point un arme de dissuasion massive pour les tricheurs aux examens : Des drones survoleront les épreuves d’entrée. europe2.fr vous dit tout sur ce projet un peu dingue.
Vous l’aurez compris, en ce lundi 8 juin la rédac’ a décidé de mettre les drones à l’honneur. La thématique du nouvel album de Muse a semble-t-il inspiré l’Université de Luoyang, grande ville de l’est de la Chine. Matthew Bellamy et ses compères en concert dans l’université ? Loin de là. Très difficile, le concours d’entrée à l’Université de Luoyang est souvent le théâtre de tentatives plus ou moins fructueuses de triche de la part des candidats. Ce n’est pas comme au Danemark, où l’on peut passer les épreuves du bac via internet ! Le concours pour entrer à l’université est très élitiste, et il est passé par 9 millions d’élèves chaque année. Il est également considéré comme le concours suscitant le plus de pression au monde… Afin de lutter contre toute tentative de triche, l’administration a décidé d’utiliser des drones pour surveiller les examens !
Les drones seront capables d’intercepter n’importe quel signal radio, jusqu’à 500m de hauteur. Si un signal est détecté, le tricheur est immédiatement identifié et il sera bien évidemment exclu de l’examen. Car quand les étudiants chinois trichent, ils ne font pas les choses à moitié. Nos vieilles ruses des formules dans le cache de la calculette, le portable sur les genoux ou encore les petits papiers dans la trousse sont dépassées. Car en Chine tricher à un examen est synonyme de minuscules récepteurs dans l’oreille, de lunettes à caméra miniature, d’écrans au fond d’une bouteille d’eau ou encore de montres connectées. Mais tous ses petits gadgets envoient des ondes, qui seront désormais interceptés par les drones surveillants. Si jamais Matthew Bellamy apprend ça … Et est-il possible d’envoyer un remplaçant ?