Le bodypainting est un art, et les membres du groupe The Body of Art le maîtrisent plutôt bien. C’est pourquoi les farceurs de Model Pranksters ont fait appel à eux pour une petite entourloupe. Après avoir fait peindre minutieusement un jean sur le corps d’une femme, ils ont demandé à cette dernière de se promener dans cet « accoutrement » pendant 10 heures dans les rues de New York. Le résultat est plutôt déroutant. Aucun passant de la grosse pomme ne semble se douter de quoique que ce soit, dans la rue comme dans un stade ou même dans le métro. La jeune femme pousse même le vice jusqu’au bout en allant dans une boutique de vêtements pour demander si des jeans comme celui qu’elle porte sont disponibles en rayon. La vendeuse n’y voit que du feu et la conseille comme toute autre cliente. Seul un jeune homme se rend compte de la supercherie. Avec toute l’élégance dont peut parfois faire preuve la gente masculine, ce dernier se rapproche de la demoiselle pendant qu’elle achète un ticket de métro et prend en photo ses fesses.
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Quoiqu’il en soit, on ne peut que saluer le coup de pinceau du collectif The Body of Art. Ce n’est pas la première fois qu’une telle expérience est réalisée puisque un show danois avait mis en place le même dispositif, avec une femme nue portant un haut en body painting dans les rues de Copenhague. Cette vidéo fait également office de détournement humoristique d’un spot diffusé en ligne par le mouvement Hollaback au mois d’octobre pour lutter contre le harcèlement de rue que subissent chaque jour les femmes. Une jeune femme s’y promenait dans New York et était sans cesse dérangée par des tentatives de dragues. Saluée autant que critiquée, cette vidéo a été de nombreuses fois détournée, comme dans cette version où une femme habillée en Princess Leia marche dans New York. Si elle ne cherche pas à atténuer le message de Hollaback, la plaisanterie de Model Pranksters permet de voir que le harcèlement existe mais n’est heureusement pas systématique dans ce genre de circonstances.