Certains crieront en blâmant l’appauvrissement du langage , d’autres se réjouiront en parlant d’une nouvelle forme de communication consacrée par les nouvelles technologies. Quoiqu’on en pense, les faits sont la. D’aprés une étude de Global Language Monitor, le mot le plus utilisé en langue anglaise sur internet en 2014 à travers le monde est le smiley coeur. Selon l’enquête, Heart(ou love selon les cas) ainsi que ses variations utilisées sur les réseaux sociaux apparaîtraient plusieurs milliards de fois par jour sur la toile. Twitter a lui dénombré plus de 342 millions d’utilisations de l’émoticône cœur depuis sa création. Depuis les quinze années que Global Language Monitor publie ce classement, c’est la première fois qu’un smiley prend la première place face à de véritables mots. Si les utilisateurs du web posent des questions existentielles a Google, ils ont donc également leur propre langage. Cela peut sembler surprenant mais on est quand même heureux d’apprendre chez europe2.fr qu’en 2014 ce que les internautes ont le plus échangé, ce sont des petits cœurs ! Un phénomène qui a du continuer à prendre de l’ampleur avec les vœux de 2015 qui ont égayé notre matinée d’hier pendant la traditionnelle gueule de bois du nouvel an.
Derrière notre cher smiley cœur on retrouve l’inévitable Hashtag, remis au goût du jour par Twitter, Bae (équivalent de Babe) ou encore Photoobomb. Pour trouver une notion un peu plus intellectuelle, il faut remonter jusqu’à la onzième place avec l’une des grandes préoccupations des internautes : la transparence. Dans le lot on trouve également des réponses surprenantes comme Blood Moon, ou Lune Sanglante en français, soit le nom donné à une croyance selon laquelle quatre éclipses de lune sur dix huit mois annonceraient une apocalypse lunaire. A y regarder de plus près, il est peut être préférable d’échanger des smileys cœur plutôt que de répandre des superstitions un peu flippantes. Vous pouvez retrouver ce classement ainsi que celui des noms propres et des phrases les plus populaires de l’année sur le site de Global Language Monitor.