Oui, vous avez bien lu.
il y a quelques jours, Lidl (célèbre chaîne de hard-discount) lançait une paire de baskets pour la modique somme de 12,99 euros. Jusque ici, rien d’anormal. Or, les fameuses sneakers jaune, rouge et bleue ont littéralement battu des records, se revendant près de 1255 euros sur eBay. « Sneakers, chaussettes, claquettes et tee-shirt, dont les prix varient entre 99 centimes et 13 euros, ont été en rupture de stock en quelques heures seulement », explique le Parisien. Mais alors, pourquoi un tel succès ? Tout tient en deux mots : drop culture. L’idée ? Commercialiser une poignée de produits, sans aucune communication et surtout, dans certains points de ventes bien ciblés.
Donc les sneakers Lidl c'est la nouvelle mode ? ???? pic.twitter.com/v4784RJpz1
— ???????? ???????????????? ???????????????????????? (@_madeinfrance) July 1, 2020
« Si la stratégie vient des marques de luxe aux États-Unis et remonte à une dizaine d’années, Lidl s’est fait une culture drop en très peu de temps », rappelle Eric Briones (curateur du Salon du Luxe Paris). Cette technique commerciale très pratiquée aux Etats-Unis se repend de plus en plus en France – notez que la pratique est notamment adoptée par des marques telles que Supreme. Le principe est simple : rendre l’offre si exclusive qu’elle suscite l’envie. Du côté de chez Lidl, on a récemment provoqué le même engouement en proposant des PS4 a moins de 100 euros.