Écrit par - Publié le 11 Avr 2017 à 09:16

Les potins sont indispensables à notre survie et c'est la science qui le dit ! On vous explique tout.

Si le commérage est l’un des acteurs essentiels à une vie sociale bien remplie (qu’on le veuille ou non), il semblerait qu’il ait bien plus de bienfaits que ce que l’on pourrait croire. Alors qu’on apprenait il y a quelques semaines que les potins sont bons pour la santé, voilà que d’autres bénéfices viennent s’ajouter à la liste. Selon une étude très sérieuse publiée dans la rubrique Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences, il semblerait que les potins seraient bénéfiques à l’être humain, voire même indispensables à sa survie ! Comment cela est-il possible ? On vous explique. Premièrement, lorsque vous entendez et recevez une information concernant une personne en particulier, cela stimule le lobe antérieur temporal, centre de notre connaissance sociale et des identités personnelles. Celui-ci, maison mère de la mémoire sémantique, est donc fortement stimulé lors de la prolifération de rumeurs, et autres commérages, qui favorisent la sollicitation constante et régulière de cette région du cerveau.

Lorsque cette partie est stimulée, ce processus cérébral amène donc un groupe de personnes à interagir les unes avec les autres, établissant alors de façon naturelle, des communautés, des amitiés, et des structures sociales. Alors, si vous avez une vie sociale assez large, vous serez plus efficaces pour intégrer des informations sur un individu. Dans son oeuvre « Sapiens : une brève histoire de l’espèce humaine », l’historien israélien Yuval Harari déclare : « La coopération sociale est un élément clef de la survie et de la reproduction. Il ne suffisait pas aux hommes et aux femmes de connaître les allers et venues des lions et des bisons. Il est beaucoup plus important pour eux de savoir, dans leur groupe, qui déteste qui, qui couche avec qui, qui est honnête et qui est un menteur. » En conclusion, n’hésitez pas à faire perdurer le commérage, si celui-ci ne blesse personne, bien évidemment.