Si vous êtes en quête d’un métier pas comme les autres, filez aux Etats-Unis, et vous deviendrez peut-être critique de cannabis. Parce que oui, ça existe ! C’est le New-York Times qui nous l’apprend en suivant le parcours du « premier critique de cannabis », Jake Browne, 31 ans. Ce dernier travaille pour le Denver Post, le journal le plus lu du Colorado, Etat qui depuis le 1er janvier 2014, autorise la consommation récréative de marijuana. Tel un critique gastronomique, il teste et décrit le goût, mais avec les effets en plus. Et il peut sortir ce genre de commentaires : « Je suis défoncé. Pas d’effets sur le corps ». N’exerçant pas cette activité à temps plein, ce critique est aussi producteur et créateur d’une entreprise. Et depuis qu’il a ce job, ses proches sont plutôt envieux : il a déjà testé et critiqué 27 marijuanas différentes, qu’il obtient dans un dispensaire de Denver. Quand on sait qu’en plus, l’armée italienne cultive du cannabis…
Un job qui ne lui permet pas de vivre pour autant, le post de Denver ne lui a même pas remboursé ses frais d’herbe ! Néanmoins, il reste philosophe : « J’aime fumer, et je crois que c’est un sujet intéressant. Quelqu’un devait bien en parler. Alors pourquoi pas moi » ? Et il peut tester des cannabis s’appelant Red Headed Stranger ou Jack Flash, qu’il décrit comme « traversant son ordinateur » ou encore « envahissante ». Ca laisse rêveur. Au Colorado, depuis la légalisation du cannabis récréatif, limité à 28 grammes par personne, 300 coffee shops se sont déjà installées et 134 millions de dollars auraient été récoltés grâce aux taxes, qui devraient être utilisés pour des programmes éducatifs, notamment pour la prévention de drogues. Si les chiffres sont à nuancer pour le moment, les crimes violents auraient diminué de 10,6% à Denver. Rien à voir donc avec cette affaire de cocaïne au Vatican…