En octobre dernier, le monde entier a pu découvrir Mourir Peut Attendre, vingt-cinquième film de la franchise James Bond. Daniel Craig y fournit sa toute dernière performance dans la peau de l’agent secret et, bien évidemment, le film fut extrêmement bien accueilli par la critique. Or, l’on oublie parfois que si Danny Boyle (réalisateur oscarisé) était resté à la tête du projet, c’est un tout autre film que le public aurait découvert.
Pour rappel, Boyle a quitté le projet en raison d’un désaccord artistique avecBarbara Broccoli et Michael G. Wilson (producteurs de la franchise). Dans une interview accordée à Esquire UK, il se confie d’ailleurs sur ce qu’aurait pu être le projet s’il n’avait pas quitté le navire. : « Je me souviens avoir pensé : « Dois-je vraiment m’impliquer dans une franchise ? » Ils ne veulent pas vraiment quelque chose de différent », confie t-il. « Ils veulent que vous la rafraîchissiez un peu, mais pas vraiment la remettre en question, et nous voulions faire quelque chose de différent ».
Il poursuit : « Bizarrement – cela aurait été très actuel aujourd’hui – tout se passait en Russie, qui est bien sûr le pays d’origine de Bond, après la guerre froide. Le film se déroulait dans la Russie d’aujourd’hui et revenait à ses origines ». Selon Boyle, la production perdra finalement « confiance » en le projet.
Aussi, après la sortie de Boyle, il a été dévoilé que le réalisateur et les producteurs s’opposaient sur la décision de tuer Bond… un choix qui finalement sera maintenant dans le film signé Cary Fukunaga.