Le 19 juillet dernier, Netflix diffusait (enfin) la troisième partie de la Casa de Papel. Pour rappel, la série retrace les aventures d’un groupe de braqueurs définitivement pas comme les autres. D’ailleurs, l’on ne compte plus le nombre de fois où l’on a tremblé pour eux – et ce, dans les trois parties. Après deux ans de vacances bien méritées, la petite bande revient avec un seul et unique but : sauver Rio. Pas de spoilers si vous n’avez pas toujours pas vu les épisodes inédits mais sachez-le, ce braquage -là, c’était pour « la famille » – pour reprendre les termes du professeur. Et justement, Sergio épate par son intelligence. Le professeur a toujours un coup d’avance et sait comment manipuler les autorités. Alors on se le demande, un coup (enfin, des coups) pareil(e) auraient-ils été plausibles dans la vraie vie ?
Evidemment que non. MAIS, tout est pensé dans La Casa de Papel. Au point que les showrunners sont allés puiser dans l’Histoire pour imaginer ces aventures rocambolesques. Il n’y a qu’a prendre le masque de Dali – symbole devenu mythique. Allez, petit cours d’histoire de l’art : Dali appartient au mouvement du dadaïsme (apparu au XX e sicle) qui rejette en bloc le capitalisme. Et qui partage son butin avec le peuple en balançant près de 140 millions d’euros dans les airs ?
Autre détail et pas des moindres, Bella Ciao. Chanson italienne, Bella Ciao est surtout devenu un hymne de résistance : « C’est une chanson qui a toujours fait partie de la bande-son de ma vie », a ainsi confié Alex Pina. « Une chanson qui me rappelle mon enfance et que le monde entier connaît, un hymne à la résistance comme dans la série. Tant qu’il y a de la résistance, il y a de l’espoir même s’ils n’ont pas la moindre idée de ce qu’ils font et de leur survie ».
Si La Casa de Papel n’est pas inspirée d’une histoire vraie, elle puise dans la véritable Histoire pour mieux dénoncer le système qui rythme notre présent.