Après dix-huit ans passés à faire les beaux jours de ABC, Grey’s Anatomy continue de dominer la sphère des séries télé. Il faut dire que depuis le tout premier épisodes, Meredith Grey (personnage principal) a vécu plus de drames que n’importe quel autre personnage fictif croisé sur le petit écran. Or, Grey’s, ce n’est pas que des larmes et des épisodes plus traumatisants les uns que les autres (oui, on pense notamment au crash qui a coûté la vie de Lexi). En fait, Grey’s Anatomy peut sauver des vies.
Si vous suivez le show depuis longtemps, peut-être avez vous être vous déjà entendu(e) dire « ce n’est pas parce que tu regardes la série que tu as fait médecine ». Et, techniquement, c’est vrai. Mais, ce qu’il faut savoir, c’est que la production et les showrunners de la série font leur maximum pour coller le plus possible à la réalité. Ainsi, la plupart des termes médicaux et protocoles mentionnés dans les épisodes sont employés dans la vie réelle.
Par exemple, remontons à la saison 3. Dans l’épisode intitulé « Oh, la culpabilité », le docteur Miranda Bailey traite une patiente atteinte d’un cancer du sein. Cette dernière avait notamment ignoré la boule dans sa poitrine en raison de son allaitement. Cette dernière pensait qu’il ne s’agissait pas d’une boule mais bien d’un canal lactifère bouché… Dans la vie réelle, Sarit Fishbaine, fan de Grey’s Anatomy, s’était -elle aussi- rendue chez son médecin en raison d’une grosseur suspecte. Lorsque les spécialistes ont évoqué une conséquence de son accouchement, la patiente est rentrée chez elle… sauf qu’après avoir vu cet épisode, elle a choisi de consulter de nouveau afin d’obtenir un deuxième avis. Résultat, Sarit Fishbaine était bel et bien atteinte d’un cancer du sein. Traitée à temps, la patiente s’est en sortie.
Sarit Fishbaine n’est pas un cas isolé… de nombreux thèmes abordés dans la série (comme le syndrome post traumatique du Dr Owen Hunt par exemple) ont également permis à des téléspectateurs de se soigner.