C'est maintenant officiel, nous sommes près de 8 milliards sur Terre.
C’est l’une des informations qui, depuis quelques jours, tourne le plus : en ce mardi 15 novembre, nous sommes officiellement 8 milliards sur Terre. En 1950, nous étions 2,5 milliards. Certains estiment qu’en 2050, nous serons 9,7.
« Si ce repère est symbolique, « il ne faudrait pas en conclure que nous connaissons mal l’état de la population mondiale, recadre le démographe Gilles Pison, conseiller de la direction à l’Institut national d’études démographiques (Ined)*. Au contraire. Ces 50 dernières années, aucun pays n’a échappé à un voire plusieurs recensements. Et les tendances démographiques sont aussi relativement bien connues. « , lit-on ainsi dans les colonnes du 20 minutes.
Or, le taux de fécondité, lui, n’a de cesse de baisser : « C’était plus du double il y a plus de cinquante ans », explique Gilles Pison. « Longtemps, l’hypothèse a été que le taux de fécondité convergerait dans le monde autour de 2,1, le seuil de remplacement des générations. Dans les pays industrialisés déjà, la fécondité a nettement baissé en dessous de 2,1, reprend Gilles Pison. Dans l’UE, la moyenne s’établit autour de 1,59. Et le taux de fécondité le plus faible est en Corée-du-Sud, avec 0,9 enfant ».
Voir cette publication sur InstagramUne publication partagée par Le Morning Sans Filtre (@lemorningsansfiltre)
Mais alors, qu’en sera t-il en 2100 ? Sur ce point, les opinions divergent. Cependant, le scénario médium de l’ONU suppose ainsi une baisse de la fécondité dans les pays où les familles nombreuses sont encore bien présentes, prévoit que nous atteignons un pic de 10,4 milliards d’humains en 2086. Un maintien serait possible jusqu’en 2100. Si ce scénario venait à se matérialiser, près d’une soixantaine de pays verraient leur population baisser d’1%.