On vous l’accorde, être gentil devrait nous venir naturellement. Mais quand le stress et le quotidien viennent s’ajouter, parfois, notre gentillesse se fait la malle. Sachez-le, selon la science, être gentil(le) serait bon pour la santé. Explications.
Ainsi, une étude publiée dans le journal Frontiers in Psychology atteste que la gentillesse aurait de véritables bienfaits sur notre santé mentale. « Être gentil permettrait d’avoir un cerveau en bonne santé », lit-on dans les colonnes de Doctissimo. En tout cas, c’est ce qu’ont montré les chercheurs et cliniciens du Center for BrainHealth de l’Université du Texas (Etats-Unis).
« Ils ont mis en place un programme de formation à la gentillesse en ligne destiné aux enfants. L’objectif ? Observer les comportements sociaux des enfants d’âge préscolaire et la résilience (capacité à surmonter les circonstances traumatiques) de leurs parents en période de stress, et par conséquent pendant la pandémie de COVID-19 », détaille le média. Notez que les chercheurs ont utilisé un programme intitulé “Kind Minds with Moozie” – s’inspirant ainsi du Children’s Kindness Network de Ted Drier. Au total, près de 38 parents (et leurs enfants y ont participé. Ce qu’il faut savoir, c’est que Moozie est une vache qui apprend aux enfants à faire preuve de gentillesse via des exercices créatifs.
« Notre objectif est d’encourager les parents à s’engager dans des interactions pratiques et saines pour le cerveau avec leurs enfants, afin de les aider à mieux se comprendre, surtout en période de stress”, a explique l’une des chercheuses. Elle poursuit, expliquant que “La recherche montre que la gentillesse est un puissant potentialisateur de l’engagement social dynamique, qui est à son tour une composante essentielle de la santé globale du cerveau”.
Autrement dit, la gentillesse a donc une influence importante sur la fonction cognitive du cerveau… de quoi faire du bien à notre santé mentale !