Écrit par Europe2 - Publié le 09 Nov 2022 à 08:56

Depuis leur sortie, les "Vaporfly" de Nike font polémique. Mais, pourquoi ?

Des baskets « magiques » ? Des chaussures « qui courent vite » ? Visiblement, c’est la nouvelle trouvaille de Nike – en tout cas, lorsque l’on prend quelques raccourcis. Lorsque sont sorties, les Vaporfly, nouvelles chaussures signées Nike, ces dernières ont fait polémique. La raison ? Tout simplement parce que Kényan Eliud Kipchoge les portait lorsqu’il est devenu le premier homme à courir le marathon en moins de deux heures. Résultat, la fédération internationale d’athlétisme a choisi de les interdire en compétition.

« Pour les coureurs, des records comme celui du mile en quatre minutes et le marathon en dessous de deux heures sont des baromètres de progrès, ce sont des obstacles qui ont testé le potentiel humain. Quand quelqu’un comme Eliud les franchit, notre conviction collective sur ce qui est possible change », a ainsi déclaré Tony Bignell, vice-président de la marque, notamment en charge de l’innovation pour les chaussures. « Les obstacles sont une source d’inspiration pour les innovateurs. Comme les athlètes, lorsqu’un obstacle se dresse devant nous, nous sommes mis au défi de penser différemment et de faire progresser la conception des chaussures pour changer la donne », poursuit-il.

Et ce n’est pas tout : « Outre la nouvelle évolution de la running « Air Zoom Alphafly Next% », dédiée aux coureurs de demi-fond et de fond (au-delà de 800 m), Nike a présenté l' »Air Zoom Vaporfly« , qui s’adressera aux sprinteurs », lit-on dans les colonnes de La Dépêche. Lorsque ces dernières seront commercialisées, la fédération décidera de les homologuer – ou pas.

Ces nouvelles chaussures permettent-elles de battre des records ? Eh bien, visiblement, c’est le cas : pour preuve, le 12 octobre dernier, « le Kenyan Eliud Kipchoge, recordman du monde du marathon, a bouclé les 42,195 km en 1 h 59 min 40 sec grâce à un nouveau prototype de « Vaporfly » (trois lames de carbone dans la semelle et quatre coussins d’air), brisant la barre symbolique des deux heures sur la distance reine du fond, dans une course non-homologuée où tout avait été mis en place pour la performance », poursuit le média.

En attendant leur homologation, les chaussures ne sont -pour l’instant- plus autorisées en compétition.