On le sait, Albus Dumbledore et Gellert Grindelwald partagent une histoire longue et compliquée. Alors que le troisième volet des Animaux Fantastiques s’apprête à débarquer au cinéma, Pottermore a choisi d’explorer la relation profonde qui unit les deux sorciers – de quoi mieux les appréhender.
Les fans de la saga le savent, Albus Dumbledore a rencontré Grindelwald alors qu’il traversait une période difficile : diplômé de Poudlard à 17 ans et collectionnant les distinctions, Dumbledore prévoyait de voyager avec son ami Elphias Doge. Or, « la tragédie a frappé la veille de leur voyage. Sa mère, Kendra, a été tuée dans un accident et Albus a dû retourner à Godric’s Hollow pour s’occuper de son frère, Aberforth, et de sa sœur, Ariana », lit-on dans les colonnes de Pottermore. Dumbledore s’est ainsi retrouvé contraint de s’occuper de sa soeur, définie comme instable. Parallèlement, le jeune Grindelwald débarque dans le même village… il n’en faudra pas plus pour qu’ils s’allient : « Dumbledore et Grindelwald se sont rapidement liés d’amitié, se renvoyant des idées, s’obsédant pour les Reliques de la Mort et élaborant leur propre plan pour que le monde des sorciers devienne un monde où les Moldus seraient soumis aux sorciers ».
Sur le papier, leur amitié pourrait (presque) faire rêver : Dumbledore a trouvé en Grindelwald un binôme, presque un double. Grindelwald semble être l’échappatoire, l’issue de secours de Dumbledore qui, retenu par sa soeur ne pouvait pas (ou plus) exploiter son potentiel… seule ombre au tableau, Aberforth rappelle son frère à l’ordre. Les deux sorciers s’éloignent et chacun prend une voie différente : lorsqu’ils se retrouvent des années plus tard, Dumbledore et Grindelwald ne sont plus les adolescents qu’ils étaient : l’un est devenu professeur à Poudlard tandis que l’autre poursuit encore (et toujours) ses rêves de grandeur.
- Liés par le sang
Au fil des années, Grindelwald deviendra plus fort (et plus dangereux) mais Dumbledore ne s’opposera jamais à lui. La raison ? les deux sorciers se sont jurés (parun serment de sang) qu’il ne s’attaqueraient jamais l’un à l’autre : « Pourtant, lorsque Newt a présenté le serment à Dumbledore à la fin des Crimes de Grindelwald, nous ne pouvons nous empêcher de nous demander ce que cela signifie pour eux », souligne Pottermore : « Dumbledore sera-t-il capable de le détruire ? Voudra-t-il même le faire ? », s’interroge t-on.
Bien que le personnage ne soit exploré que bien des années plus tard, Grindelwald est pourtant mentionné dans le tout premier Harry Potter : lorsque Harry obtient la carte de Dumbledore dans un chocogrenouille, il est inscrit que « Dumbledore est particulièrement connu pour avoir vaincu le mage noir en 1945 ». L’on apprendra plus tard que c’est Voldemort qui tuera Grindelwald (dans sa cellule) alors qu’il cherchait à obtenir la baguette de Sureau… baguette que Dumbledore a probablement obtenue en défiant son ami de longue date. Or, comme le souligne si bien Pottermore, ce qui est intéressant ici, c’est le comportement de Grindelwald avant son assassinat : ce dernier aurait très bien pu révéler à Voldemort où se trouvait la baguette (supposément dans la tombe de Dumbledore). Or, ce dernier gardera le secret… La raison ? On aurait pu miser sur une éventuelle rédemption du mage noir. Mais, Harry propose une autre hypothèse : et si Grindelwald avait gardé le silence pour protéger la tombe de Dumbledore ? Et si son amitié pour lui était, finalement, plus forte que le reste ?
Les Animaux Fantastiques : Les Secrets de Dumbledore devrait explorer le lien qui, depuis des années unit les deux sorciers : Le film reviendra t-il sur le serment de sang ? « On ne peut s’empêcher de s’interroger sur les aperçus que l’on a eus des deux hommes ensemble », poursuit Pottermore. « Ils n’ont jamais repris contact jusqu’à leur duel décisif en 1945… mais était-ce vraiment le cas ? ».
Le prochain volet (qui sortira en salle le 13 avril prochain) explorera en profondeur la relation complexe de ces deux sorciers excellents et quelque chose nous dit que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.