Autrefois l’apanage des hors la lois et des prisonniers, le tatouage s’est démocratisé, devenant un véritable art à part entière. Il n’y a qu’à voir cet homme tatoué avec 203 personnages des Simpson ! Alors que tout semble aller dans le sens d’une banalisation du tatouage et de la personne qui l’arbore, une étude de l’Anglia Ruskin University, basée en Angleterre, s’est intéressée aux différences comportementales entres les tatoués et les non-tatoués. Cette étude, menée par le professeur Viren Swami, a réuni 378 londoniens, dont 97 arboraient un ou plusieurs tatouages. L’étude a tout d’abord démontré qu’il n’existait pas de différences significatives concernant le milieu social des tatoués et des non-tatoués, de même pour le niveau d’éducation. Là où l’étude devient intéressante est lorsque le professeur Swami s’est aperçu que les personnes tatouées présentaient des prédispositions beaucoup plus importantes à l’agressivité et à la rébellion que les non-tatoués.
En effet, l’étude montre que plus la personne est tatouée, plus elle aura tendance à s’énerver facilement et à aller contre l’autorité. Comment expliquer ces surprenants résultats ? Viren Swami a tenu à clarifier ces résultats, ne souhaitant en aucun cas stigmatiser les personnes tatouées « Une explication possible est que les personnes naturellement plus rebelles que la norme répondent aux difficultés de la vie et aux évènement décevants ou frustrants en se faisant tatouer ». Le tatouage agirait donc comme un exutoire pour ces personnes aux tempéraments bien trempés ? « Quand une personne vit une expérience émotionnelle négative, elle aura tendance à commettre un acte de provocation en retour. Le fait de se faire tatouer a encore une connotation rebelle, ou plus généralement le tatouage lui-même est vu comme un acte provocant du fait de son passé ». Si vous connaissez un adepte du SunburnArt, la mode tatouage de l’été dernier, vous n’avez donc pas de soucis à vous faire !