Découvrez notre critique du film Logan, dans les salles mercredi 29 février, dernière occasion de voir Hugh Jackman dans la peau du mythique Wolverine !
Bientôt deux décennies que l’on suit les aventures de Wolverine, pilier de la saga X-Men, mais qui avait fini par nous ennuyer lors de ses aventures solo. La bonne nouvelle c’est que Logan est à la fois un retour aux sources et un point final aux aventures de Wolverine. Pas besoin d’avoir vu le film pour le savoir, Hugh Jackman a certifié qu’il ne reprendrait plus ce rôle qu’il a joué 17 ans et neuf films durant. Cela n’exclut pas cependant un retour du personnage à l’occasion d’un reboot ou d’une intégration du personnage à de nouveaux films du Marvel Cinematic Universe. Le film se situe dans un futur proche où plus aucun mutant n’est né depuis vingt ans et où Wolverine n’a plus rien du guerrier d’antan. Il n’est plus « que » Logan, ses pouvoir ne font que diminuer alors qu’il tente tant bien que mal de protéger le Professeur X, lui aussi n’est d’ailleurs plus que l’ombre de lui-même. Ces deux là survivent aux côtés du mutant Caliban, qui fait office d’infirmier pour Charles Xavier dans un taudis du Mexique. Leur chemin croise celui d’une gamine dont les aptitudes ne sont pas sans rappeler celles de Logan, à contre cœur, celui-ci va être contraint de l’aider alors qu’elle est poursuivie par de mystérieux mercenaires.
Tout dans Logan porte l’envie de conclure la saga efficacement, alors que James Mangold s’était précédemment empêtré dans le blockbuster bourrin et sans intérêt ( The Wolverine, 2013). Avec Logan il parvient à nous rappeler qu’il est aussi le réalisateur de l’excellent Walk The Line, où il racontait la vie de Johnny Cash. On peut d’ailleurs entendre sur la Bande Originale, la version de l’homme en noir de Hurt (Nine Inch Nails). Ce troisième film est donc de loin le plus réussi, le plus intimiste mais aussi le plus violent des trois films consacrés au super-héros aux griffes en adamantium. Logan est un film sombre et sans concession (interdit au moins de 17 ans aux Etats-Unis), mettant au cœur de son intrigue un personnage principal à bout de souffle, épuisé physiquement mais aussi moralement. Ce dernier épisode de la trilogie Wolverine fonctionne aussi beaucoup grâce à Dafne Keen, qui joue la jeune héroïne mutique que Logan recueille, du haut de ses 11 ans elle crève l’écran avec une folle intensité. Assurant aux fans que la relève de Wolverine est entre de très bonnes griffes…