C’est un film culte ; Maman j’ai raté l’avion a bercé notre enfance et le visage de Kevin McCallister est -pour la plupart- reconnaissable. Voilà pourquoi en cette période de fêtes, nous avons choisi de decrypter le phénomène.
Sorti en 1990, le film de Chris Columbus s’est vite imposé comme l’un des classiques de Noel. Pour ceux qui ne s’en souviendraient pas, voici un résumé rapide : Kevin a huit ans et un matin, il se réveille seul dans sa grande maison. Sa famille s’est envolée pour Paris , là ou elle compte passer les fêtes et oubliant le petit dernier, puni. A partir de là, Kevin doit s’assumer, apprend à faire la lessive et ce, en défendant sa maison contre les deux cambrioleurs psychopathes qui se sont donnés pour missions de dépouiller les McCallister.
Encore aujourd’hui, Home Alone est LE Film culte de Noel. Ancré dans les traditions américaines, il met en relief les fêtes de fin d’année ainsi que leurs valeurs ; fraternité, famille, solidarité… c’est un joli conte (si l’on met de côté les tendances psychotiques de Marvin et Harry). Il y a peu, Macauley Culkin, acteur principal, s’est de nouveau glissé dans la peau de Kevin McCallister, le temps d’une courte vidéo. Aujourd’hui, Kevin aurait à peu près le même âge que Macaulay et l’acteur joue un personnage relativement traumatisé : « J’en fait encore des cauchemars ! » s’exclame t-il. Bien sûr, tout cela n’est que du jeu mais on pourrait aisément concevoir un traumatisme. Kevin s’est retrouvé seul face à deux dingues et ça, ça en aurait fichu plus d’un en l’air. Alors effectivement, le film aurait pu traumatiser les plus jeunes. Deux cambrioleurs, un petit garçon seul… on aurait presque les ingrédients d’un thriller. Sauf que Chris Columbus a réussi à détourner tout ça pour en faire une comédie. Kevin McCallister est clairement devenu le héros des enfants avec ses pièges.
Parce que Home Alone est culte, le magazine NME s’est d’ailleurs amusé à recensé les pires pièges établis par l’enfant. On se souvient de la mygale posée sur le visage de Marvin, des décorations de Noel dispersées sur le sol ou encore de la tête d’Harry brulée au chalumeau. Kevin était inventif, du haut de ses huit ans. Le lancé de pots de peintures n’était pas mal non plus. Tous ces pièges (bien qu’horribles) sont le ciment de cette comédie. On pourrait avoir peur pour Kevin mais au final, on rit du début à la fin. Voilà pourquoi ce film est devenu culte. Bien sûr, certaines répliques sont ancrées dans notre système comme par exemple : « Quand je serais grand et que je marirai, je vivrai tout seul ! » hurle kevin, exaspéré par sa famille. Une second film verra le jour deux ans plus tard et même s’il ne révolutionne pas non plus le cinema, on prend plaisir à le regarder. On prend les même et on recommence ; Home Alone 2 est une comédie de Noel qui reprend tous les ingrédients qui ont fait le succès de son prédecesseur. D’autres films sortiront ensuite, calés sur le même modèle. Maman, je m’occupe des méchants était bon mais n’arrive clairement pas à cheville de Home Alone.