Orange is The New Black a réussi en seulement trois saisons à s’imposer en tant que série de référence (La saison 4 dont les premières photos de tournage ont été dévoilées n’arrivera qu’en juin 2016 sur nos écrans). Cette création Netflix relate le quotidien pas toujours rose de détenues de la prison pour femmes de Litchfield. La série séduit par son intelligence et son humour subtil, et si peu le savent, a été inspirée par le livre Orange is The New Black : My Year in a Women’s Prison de Piper Kerman. L’auteure qui a passé treize mois derrière les barreaux de la prison de Danbury pour blanchiment d’argent s’est récemment exprimée devant un comité du Sénat pour raconter son histoire. europe2.fr vous en parle
« J’ai connu des femmes qui tentaient d’élever leurs enfants durant les courtes rencontres dans les salles des visiteurs, alors qu’elles étaient harcelées sexuellement et luttaient contre l’addiction, tout en essayant de suivre une formation pour avoir au moins une chance de survivre en sortant de prison malgré leur passé carcéral », a-t-elle dénoncé, comme le rapporte Madame Figaro. Une histoire qui nous rappelle certaines intrigues de la saison 3 d’Orange is The New Black…
Piper Kerman pointe du doigt également le manque de soutien apporté aux détenues et des cours censés les aider pour leur future réinsertion d’une qualité médiocre : « Des femmes voulaient savoir comment elles pouvaient trouver un logement sûr et abordable à leur sortie de prison. Celui qui enseignait un cours sur la question nous parlait de plastique à renfort de verre pour isoler sa maison, d’entretien de son toit et d’autres astuces pour améliorer le confort de son habitat. » Depuis dix ans maintenant, l’ancienne détenue se bat pour l’amélioration des conditions des femmes en prison.