Alors que Poussey faisait une apparition surprise dans l’épisode 6 de la saison 5 d’Orange is The New Black, Full Bush, Half Snickers, le chapitre suivant, lui rend hommage. Un hommage qui crée quelques tensions entre Taystee, sa meilleure amie, et Soso, son amoureuse, qui n’ont pas la même vision des choses. Finalement, la première cède pour laisser la seconde mener à bout son idée : décorer Litchfield avec les livres de la bibliothèque que tenait Poussey. Une dédicace particulièrement émouvante qui pousse Taystee aux larmes. S’ensuit une confession toute aussi délicate entre les deux prisonnières – que tout oppose à l’exception de leur amour pour Poussey – qui reconnaissent combien la jeune femme leur manque.
Une fois n’est pas coutume, Full Bush, Half Snickers n’offre pas de flashback. Ce septième épisode de la saison 5 d’Orange is The New Black montre plutôt l’organisation naturelle qui se créé dans les couloirs de la prison. Un moment d’apaisement qui ne dure pas bien longtemps puisque dès la fin du chapitre, le chaos revient, réveillant les rancœurs que pourtant d’aucunes avaient su mettre de côté pendant quelques temps. Chassez le naturel, il revient au galop ! Un naturel qui peut parfois faire son retour de manière assez violente comme le prouve Suzanne et son épisode psychotique. Le personnage joué par Uzo Aduba est au plus mal, déboussolée par les événements en cours et incapable de retrouver ses repères spaciaux-temporels.
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Full Bush, Half Snickers fait pâle figure à côté de la flamboyance de Flaming Hot Cheetos, Literally, l’épisode précédent. La faute à une mauvaise distribution de l’intrigue. Si l’hommage à Poussey ne peut qu’émouvoir – prouvant une fois pour toute l’attachement des fans de la série de Netflix au personnage – certaines histoires secondaires confinent à l’ennui. Fort heureusement, le relooking spectaculaire de certaines prisonnières, dont celui d’Alex et de Blanca, donne un ressort comique particulièrement bienvenu. Pour autant, on ne peut s’empêcher de voir les limites scénaristiques de cette temporalité condensée qui nous fait craindre les épisodes à venir !