« Pas de smartphone avant 14 ans », la solution pour protéger les jeunes ?

« Interdisons les smartphones jusqu’à 14 ans », lance le psychologue Jonathan Haidt, auteur de « Génération Anxieuse »

Auteur de « Génération Anxieuse » (sorti en mars dernier), le psychologue américain Jonathan Haidt s’est hissé dans le classement des best-sellers du New-York Times. Dans son livre, le spécialiste établit un lien direct entre la santé mentale des plus jeune et l’avènement des smartphones.

« Vous écartez les moments partagés avec des amis, les interactions sociales incarnées, les jeux en face-à-face, les livres, les hobbies… Soit tout ce qui est important dans une enfance et qui contribue à un développement humain sain »

Dans un entretien accordé à l’Express, le spécialiste se confie ainsi sur le rapport aux réseaux sociaux de ce que l’on appelle la « Génération Z » (née entre 1995 et 2010). Alors que les milléniaux ont connu les téléphones uniquement pour communiquer (du moins, au début), la génération suivante, elle, est née avec une smartphone dans la main… en résulterait ainsi une hausse des dépressions chez les adolescents : « Aux Etats-Unis, la moitié des adolescents disent qu’ils sont en ligne presque tout le temps. Même quand ils parlent, ils sont sur leur téléphone et le consultent sans cesse. Beaucoup ne sont ainsi jamais complètement présents dans le monde réel. Vous écartez les moments partagés avec des amis, les interactions sociales incarnées, les jeux en face-à-face, les livres, les hobbies… Soit tout ce qui est important dans une enfance et qui contribue à un développement humain sain », détaille t-il ainsi pour le magazine.

4 principes efficaces

Mais alors, comment lutter contre un tel fléau ? Selon Jonathan Haidt, la solution serait radicale, certes, mais efficaces : « Interdisons les smartphones avant 14 ans », atteste t-il. En fait, le spécialiste (qui précise ne pas être anti-téléphone) préconise quatre choses pour s’assurer un bon développement des ados :

En Australie, le projet d’interdire les réseaux sociaux avant 16 ans est actuellement en cours discussion. D’autres pays s’aligneront-ils ? L’idée fait débat mais, visiblement, semble séduire.

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