Peaky Blinders : Birmingham, terre de malfrats… 

Peaky Blinders c’est la série anglaise par excellence et c’est aussi un véritable chef d’oeuvre. 

Tout les sériephiles dignes de ce nom n’ont pupasser à côté des 4 saisons de Peaky Blinders. La série créée par Steven Knight bat des records d’audiences et pour cause, on y retrouve tout ce qu’on adore dans un bonne série. Une ambiance palpable à couper le souffle, des acteurs époustouflants dans leur rôle, un décor et des costumes recherchés et surtout, oui surtout, une bande originale de folie. Enfin bon, un combo parfait pour une série parfaite.

Pour ceux qui seraient passer à côté de Peaky Blinders sans prendre le temps d’y jeter un coup d’œil, laissez nous tenter de vous convaincre.

L’AMBIANCE DE BIRMINGHAM AU DÉBUT DU XXe SIECLE

La ville anglaise est représentée ici comme une ville phare de l’industrialisation et surtout, elle est la plaque tournante des réseaux mafieux en expansion. Le portrait peint par la série est plus qu’alléchant. Les ruelles crasseuses, les entreprises illégales, des petits malfrats à chaque coins de rues, une domination presque infaillible d’une seule et même famille, les flics corrompus, etc. Peaky Blinders nous plonge dans une ville en construction dont les habitants souffrent de pauvreté mais aussi des séquelles causés par la guerre. Les hommes partent mais reviennent rarement indemnes… Birmingham est un trou infâme, parait-il mais les Peaky Blinders sont loin de vouloir quitter les rues de la ville et on les comprend carrément !

LES FRERES SHELBY ET LE RESTE DE LA FAMILLE

Impossible de passer à côté de la famille Shelby. En même, difficile de faire autrement quand on sait qu’elle est le pion principal de l’intrigue. La famille Shelby c’est… Arthur, le grand frère alcoolique, Tommy, le cadet rationnel mais tourmenté, John le frangin impulsif mais bon et Finn, le benjamin qui cherche encore sa place. Une vrai fratrie élevée à coup de bâton, comme on dit. D’un père alcoolique, escroc sur les bords et d’une romanichelle, morte trop tôt. Les frères Shelby c’est la fratrie à ne surtout pas embêter. Au cours des 4 saisons, ils évoluent du petits malfrats à la casquette aux rasoirs au grand manitoux, stratèges et armés jusqu’aux dents. Question domination, on ne peut pas faire mieux que les Shelby. Les frères comptent les uns sur les autres mais la tête pensante c’est tout de même Tommy. Et dieu sait qu’il use de stratagèmes parfois peu orthodoxes pour arriver à ses fins. Ce, même s’il doit trahir ses propres frères.

Mais que ferait Tommy sans Polly ? Polly Gray c’est la tante des garçons, complètement ravagée et hantée par un passé plus que douloureux. C’est LA reine de l’Echiquier. C’est elle qui gérait les affaires de la famille pendant que les frères Shelby étaient sur le champs de bataille. Elle est aussi la conscience de Tommy… Il ne faut pas croire que la série est une série patriarcale car les femmes ont une véritables place parmi les hommes. En témoigne l’importance du rôle de Polly et celui d’Ada, la sœurette marxiste qui finit par rejoindre les affaires crapuleuses de ses frères.

LE CASTING D’EXCEPTION

Le casting est un casting cinq étoiles, il faut dire. Dans la peau de Tommy Shelby, Cillian Murphy, vu dans Inception ou plus récemment dans Dunkerque. Dans celle de Polly, Helen McCrory que les fans d’Harry Potter reconnaîtront entre mille (Narcissa Malfoy…). Dans les traits d’Arthur et John, Paul Anderson et Joe Cole, connu pour son rôle de Luke dans Skin et à l’affiche de Prayer Before Dawn. Mais hormis le casting principal, Peaky Blinders regorge de nombreuses pépites. On pense notamment à la présence génialissime de Tom Hardy dans le rôle d’Alfie, chef de la mafia juive de Londres, celle d’Aiden Gillen (Game Of Thrones) en tzigane ambitieux ou encore celle d’Adrien Brody en italien revanchard dans la saison 4. Casting de rêve, quoi.

LA BANDE ORIGINALE EN MODE GANSTA ROCK

Past the square, Past the bridge, Past the mills, Past the stacks, On a gathering storms comes, In a dusty black coat with, A red right hand… Douce mélodie à nos oreilles ! La bande originale du générique est signé Nick Cave and The Bad Seeds et il faut dire qu’elle met l’ambiance direct ! Palpable, latente… La série regorge de bijoux musicaux. Très rock’n’roll ! Au cours des saisons, on peut entendre retentir les White Stripes, The Raconteurs, Johnny Cash, Pj Harvey ou encore Artic Monkeys. Que du beau monde ! Les morceaux choisis pour chaque épisode sont très bien pensés et accompagne la famille Shelby dans chacune de leur péripéties. La bande originale marque et martèle l’intensité des scènes qu’elle illustre. Les amoureux de rock ne seront pas déçus !

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