Phuc Dat Bich, l’homme dont ne voulait pas Facebook !

Non, ce n’est pas un compte injurieux avec des soucis d’orthographe. « Phuc Dat Bich » (qu’on pourrait vouloir prononcer « Fuck That Bitch ») est simplement le nom de ce jeune Australien d’origine vietnamienne. Rien à faire, Facebook, qui aide les couples à se séparer, considère sa page comme une blague de très mauvais goût et refuse de garder son compte… Phuc Dat Bic a fini par poster une photo de son passeport pour prouver son identité avec un message de colère : « Je trouve très agaçant qu’on ne me croit pas quand je dis que mon nom légal entier est celui que vous voyez. J’ai été accusé d’utiliser un faux nom qui prête à confusion, ce que je trouve très offensant. Est-ce que c’est parce que je suis asiatique ? » s’interroge-t-il.

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D’autant plus que la prononciation de son nom n’a rien à voir avec celle de la phrase injurieuse. Avec l’accent vietnamien, ça donne en fait « Fou Da Bic ». Mas ouf, suite à cette protestation en ligne et une campagne virale, Phuc Dat Bich peut enfin garder sa page. Comme vous pouvez vous en douter, Phuc Dat Bich est loin d’être un cas isolé. Isis Anchalee en sait quelque chose ! Son prénom correspondant à l’acronyme en anglais de l’organisation Etat Islamique, son compte a aussi été fermé. La jeune femme explique sur Twitter : « Facebook pense que je suis une terroriste. » Visiblement, même la photo de son passeport ne suffit pas à réouvrir son compte. Un message entendu par Facebook, qui se donne 10 ans pour rendre la téléportation possible, qui selon un tweet, serait en train d’examiner son cas.