Pretty Little Liars saison 7 : Quel bilan pour la série ? 

Après sept ans de bons et loyaux services, Pretty Little Liars a tiré sa révérence. Elles nous en aurons fait voir de toutes les couleurs et maintenant, il est temps de faire un petit bilan. 

Ah, Pretty Little Liars… Lorsqu’il s’agit de cette série, on trouve trois catégories de personnes : celles qui ont lâché, celles qui ont continué tant bien que mal pour avoir le fin mot de l’histoire (on n’a pas subi tout ça pour rien) et pour finir, celles qui ont tenu par amour de la série. Le truc, c’est qu’en sept ans, Aria, Alison et les autres nous en ont fait voir de toutes les couleurs.

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Non, ce n’est pas réaliste

Ce qui est fou avec Pretty Little Liars (et nous ne sommes pas les seuls à le relever), c’est qu’elles laissent un corbeau les torturer. Si l’on se remet dans le contexte des premières saisons, alors qu’elles étaient encore des ados, on a un peu de mal à voir une quelconque vraissemblance. On ne va pas se mentir, Pretty Little Liars, ce n’est pas la série la plus réalise du monde… alors effectivement, ce n’est pas ce qu’on lui demande. Mais tout de même.

Le côté répétitif

Le problème, c’est que pendant sept saisons, la série a fonctionné sur la même dynamique. Alors oui, on ne change pas une équipe qui gagne. Il y a eu A (Mona), le deuxième A (Charlotte qui a volé le jeu de Mona) et ensuite A.D. Le truc, c’est qu’on aurait aimé que les scénaristes fassent d’autres choix pour la suite. Les jeux, les messages, la torture, on y a eu droit pendant 7 saisons et on a fini par se lasser. Même si Alex (la soeur de Spencer) a voulu « poursuivre l’oeuvre » de Charlotte (et la venger), on aurait bien aimé quelque chose de différent. Mais quand on y réfléchit, PLL se résume à un nombre incalculable de jumeaux, à des coups de théâtre plus fous les uns que les autres et surtout à un corbeau en hoodie noir qui a clairement un problème d’ego.

Les questions qui resteront sans réponse

On nous avait promis des réponses et c’est vrai que les scénaristes en ont livré quelques unes. Mais on a encore quelques interrogations. On l’a dit et répété mais on ne comprend pas comment Mona a bien pu emmener Alex et Mary avec elle en Europe – il va falloir nous l’expliquer. Et s’il n’y avait que ça ! Marlene King a dit que Ian s’était suicidé. Oui mais, pourquoi ? Le problème avec Pretty Little Liars, c’est qu’il y a plus de « pourquoi » que de « parce que ». On a passé sept ans à se poser des centaines de questions et les scénaristes les ont laissées s’entasser. Résultat, quand il a fallu y répondre, il y en avait beaucoup trop – et pas assez d’épisodes.

Si, il y a du positif

Après, on ne demandait pas à Pretty Little Liars d’être une série policière élaborée comme The Fall, par exemple (on ne peut pas comparer mais là, pour le coup, nous sommes vraiment dans du policier). PLL est ce que l’on appelle une « Teen série » et évidemment, on lui demande juste d’être divertissante. Et là-dessus, elle a remporté quelques points. Bien que critiquée (nous avons tous, à un moment ou à un autre cherché à décrocher), il faut reconnaitre que certains épisodes étaient vraiment bons (comme celui de la Dollhouse, par exemple). D’ailleurs, certaines actrices ont su tirer leur épingle du jeu – comme Troian bellisario qui a prouvé qu’elle pouvait tout jouer.

Un revival ? Ou un spin-off ?

Bon… là, par contre, nous sommes obligés d’être honnêtes : non, il ne faut pas de Revival et encore moins de spin-off. La fin de la saison 7 nous laisse penser qu’il pourrait y avoir une suite mais si c’est pour avoir du Pretty Little Liars Bis, autant s’arrêter là. On a eu sept saisons et parfois, on les a regardées dans la douleur (parfois, seulement). Alors le mieux, c’est de partir en vainqueur. PLL a eu ses heures de gloire et maintenant, il faut tourner la page.

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