Il y a trois semaines, Prison Break faisait son grand retour sur la FOX. Certains fans étaient excités et d'autres, un peu plus mitigés.
En ce moment, les revivals règnent sur nos télés. On se souvient de Gilmore Girls – qui a fait les beaux jours de Netflix- tandis qu’un revival de Charmed a mis les fans en émoi. Alors évidemment, l’annonce d’un revival pour Prison Break nous a ramenés quelques années en arrière. Si vous n’avez pas aimé le final de la saison 4 (où Michael meurt), alors cette nouvelle ère était comme du pain béni. Par contre, si vous êtes du genre terre à terre, alors vous étiez peut-être d’avis à ne rien toucher -histoire de ne pas partir trop loin. Qu’on aime ou pas, qu’on suive cette nouvelle saison ou non, on a forcément ressenti quelque chose à l’annonce du retour des frères Scofield. Mais, après trois semaines de diffusion, quel est le verdict ?
Nostalgie
Evidemment, nous avons tous ressenti de la nostalgie en voyant Prison Break revenir. Revoir tous ces personnages que l’on aimait (ou pas, d’ailleurs) nous a forcément touchés. Retrouver Sara et son fils, voir que, malgré tout, elle a refait sa vie, fait du bien. Après la fin horrible du final de la saison 4, voir qu’elle avait enfin réussi à obtenir une vie calme et tranquille avec quelqu’un d’autre (même si nous serons toujours du côté de Michael) fait du bien. Retrouver Lincoln, T-Bag et les autres permet aussi de renouer avec la série que nous avons toujours connu tandis que de nouveaux personnages viennent dépoussiérer tout ça. Pour le coup, l’équilibre est plutôt parfait.
Déjà-vu
Le problème, c’est qu’il y a un air de déjà-vu et que tout le monde s’accorde à le dire. Au début, on croyait presque découvrir un petit côté Homeland : le Yémen, une zone de conflit, des accusations de terrorisme… on est tellement plongés dans l’ambiance qu’on se serait presque attendu à croiser Claire Danes au détour d’une rue. Oui mais, non. Plus les épisodes avancent, plus on se rend compte que la série n’a absolument rien changé à son schéma.
WTF
Au-delà de ça, nous avons un (très) gros souci de réalisme. On ne demande pas à la série de nous sortir des épisodes qui seraient presque des documentaires, on n’est pas là pour ça. Par contre, un minimum de vraisemblance n’aurait pas été du luxe. Aussi fort qu’on aime les héros, les voir jongler entre situations improbables et coups de théâtre invraisemblables ne nous fait plus autant rire. On pensait qu’ils auraient compris en ressuscitant Sara après l’avoir décapitée mais non, visiblement. Encore une fois, on ne demandait pas quelque chose qui parfaitement étudié et calculé. Mais on imaginait que peut-être, les scénaristes ne reproduiraient pas les mêmes erreurs. Parce que bon, pour se lancer dans un Revival, il faut une histoire solide, non ?
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Et forcément, cela se ressent sur les audiences. L’épisode 3 (The Liar) a enregistré une baisse de 700 000 téléspectateurs la semaine dernière et quelque chose nous dit que cela n’ira pas en s’arrangeant. Et c’est dommage. Certains estiment que la série n’aurait pas dû repartir pour un tour mais quand y pense, elle avait du potentiel. Les fans les plus fidèles iront probablement au bout des neufs épisodes programmés – ne serait-ce que pour avoir le fin mot de l’histoire. Mais, avec le recul, on aurait voulu quelque chose de plus grand, de plus travaillé et peut-être même de mieux écrit. Parce qu’après la fin bâclée de la saison 4, les acteurs et les téléspectateurs méritaient mieux que ça.