Écrit par - Publié le 27 Oct 2020 à 15:00

On l'a vu, et on vous dit tout !

En 1938, Daphne du Maurier, célèbre écrivaine britannique, dévoile Rebecca, un roman policier devenu au fil des décennies un classique de la littérature anglaise. Adapté au cinéma deux plus tard par Alfred Hitchcock lui-même, cet ouvrage nous raconte l’histoire d’une jeune femme âgée d’une vingtaine d’années et travaillant comme demoiselle de compagnie pour une riche et cruelle mondaine de l’époque. En vacances à Monte-Carlo, le destin va alors réunir la servante au richissime Maximilien de Winter (Armie Hammer), alors âgé de 42 ans et surtout veuf depuis peu. Totalement épris l’un de l’autre, ces derniers décident de se marier et de rentrer à Manderley, le magnifique manoir de ce dernier. Dirigé d’une main de maître par la gouvernante, Mme Danvers (Kristin Scott Thomas), le lieu va rapidement se révéler très peu enclin à l’accueil de la nouvelle Mme de Winter, incarnée par l’excellente Lily James. Une histoire d’amour, mêlée aux codes du roman policier, qui va alors se voir grandement fragilisée par le fantôme de Rebecca…

Si le dossier de presse du long-métrage nous prévient qu’il ne s’agit en aucun cas d’un remake du chef-d’oeuvre hitchcockien, l’ombre du génie plane pourtant bien sur ce projet. Alors que l’on débute notre projection par la célèbre phrase « La nuit dernière, j’ai rêvé que je retournais à Manderley « , Ben Wheatley parvient tout de même à nous séduire grâce à cette version plus moderne de Rebecca. Une imagerie exécutée à la perfection et peu de moments durant lesquels on s’ennuie pour finalement nous permettre de profiter comme il se doit de Rebecca, le dernier-né de la machine à succès Netflix.