Non, il n’y a pas que vous
Ah, les crush… on a tous – au moins une fois- eu un crush : un(e) pote de pote, le serveur du coin, le voisin du dessus ou pire, un(e) collègue. On a tous eu un crush au moins une fois dans nos vies et forcément, on a tous (vraiment, tous) vécu quelques moments embarrassants dans le processus. Mais vous savez quoi ? Ca arrive à tout le monde. Non, vous n’êtes pas seul(e) et oui, on a tous fait tout et n’importe quoi (surtout n’importe quoi, d’ailleurs) en réalisant qu’inévitablement, le crush était bien réel. Et justement, c’est dans les colonnes de l’édition US de Glamour que certains ont choisi de se confier. Et oui, ça nous rassure.
Il y a ceux qui se découvrent une passion pour le cardio pour croiser leur crush de la salle de sport, ceux qui vont carrément se lancer dans le bricolage – juste parce que « le vendeur de Casto est quand même pas mal ». N’oublions pas non plus ceux qui vont essayer tous les cocktails d’une carte pour impressionner le barman. Bref, c’est humain, on fait tous des trucs insensés lorsqu’un crush pointe le bout de son nez. La bonne nouvelle, c’est que sur Tik Tok (encore et toujours Tik Tok), nombreux sont ceux qui se libèrent de tout ça : au programme, des vidéos confessions qui, finalement, nous aident à nous sentir moins seul – et à nous prouver qu’en fait, on est plus que normal.
@lusimann123HAHAHAH♬ Gnarls Barkley Crazy Stephen Kramer Glickman – Gustavo Rocque
Dopamine & euphorie
La bonne nouvelle, c’est que des spécialistes se sont penchés sur la question. Ainsi, vous serez ravi(e) d’apprendre que « les substances chimiques cérébrales induites par un crush imitent le sentiment d’une véritable intoxication » : « Lorsqu’une personne a le béguin, elle ressent la libération de dopamine, qui provoque une sensation de plaisir et d’euphorie », détaille la psychiatre Ashwini Nadkarni. « La libération d’un autre neurotransmetteur, la norépinéphrine, est également déclenchée, ce qui provoque une sensation d’alerte. » De son côté, Jenna Brownfield (psychologue basée à Minneapolis) explique tous les comportements qui, après coup, nous embarrassent : « Les crush nous font parfois faire des choses stupides, qui nous mettent mal à l’aise, parce que nous poursuivons un besoin d’attachement : celui de nous sentir aimés et acceptés« . Petit bonus, « nos tentatives pour satisfaire nos besoins d’attachement ne sont pas toujours logiques ». Tout s’explique, donc.
Alors non, vous n’avez pas à vous enterrer sous terre en repensant à toutes les choses (peut-être ridicules) qu’un simple crush vous a poussé à faire. Et vous savez quoi ? C’est même très bien, la preuve : un crush « nous rappelle notre jeunesse, lorsque nous étions innocents et qu’un coup de foudre était notre principale préoccupation avant que notre esprit ne soit encombré de responsabilités et de stress », explique la thérapeute Lynn Zakeri. « Pouvoir prendre des vacances dans notre esprit, même en vieillissant, c’est comme revenir à l’époque insouciante du coup de foudre ».
La meilleure chose à faire ? Se laisser aller et se dire que, au mieux, le crush sera séduit et que, au pire, vous aurez quelque chose à raconter !