Écrit par - Publié le 15 Jan 2018 à 17:37

Avec The End of the F**king World, Netflix a encore créé le buzz. A mille lieux de la science-fiction de Stranger Things ou des affres adolescentes de 13 Reasons Why, la série surprend par son côté décalé et sa violence assumée. 

En attendant que la saison 3 de Stranger Things ne soit mise en ligne en 2019, Netflix continue de nous proposer des séries toujours aussi passionnantes et crée de nouveau le buzz avec The End of the F**king World. L’histoire ? James (Alex Lawther) est un adolescent de 17 ans persuadé d’être un psychopathe. Depuis qu’il a assisté au suicide de sa mère, il refoule émotions et sentiments et passe son temps libre à torturer des animaux. Son objectif : tuer un être humain. Alyssa (Jessica Barden), également 17 ans, est une jeune femme rebelle qui supporte mal le nouveau mari de sa mère – qui n’hésite pas à lui faire des avances – et n’a qu’une seule obsession : aller vivre chez son père qu’elle n’a pas revu depuis plus de dix ans.

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Ils se rencontrent à la cantine de leur lycée et décident de sortir ensemble. James avec le but de la tuer, Alyssa avec celui de l’emmener avec elle jusqu’à son géniteur. Ils s’embarquent ainsi dans une aventure teintée, du moins à ses débuts, d’inconscience et de petits délits jusqu’à ce que leur route croise celui d’un violeur et tueur en série. Pour défendre Alyssa, James égorge l’individu plongeant les Bonnie and Clyde des temps modernes dans un engrenage infernal et violent où ils vont réaliser qu’ils sont exactement faits l’un pour l’autre. The End of the F**king World, c’est 8 épisodes de 22 minutes qui percutent et font mal, agressent et font rire, provoquent et font réfléchir.

Car, oui, en filigrane de la fuite de James et d’Alyssa, il y a un côté décalé dont seuls les anglais ont le secret. Les deux ados sont peut-être des criminels mais ils découvrent également ce qu’est un premier amour avec ses premiers baisers maladroits, sa jalousie puérile et ses petites trahisons. La série de Netflix s’affuble également d’une bande originale extrêmement travaillée et de personnages secondaires hauts-en-couleur. Les plus sériephiles auront d’ailleurs reconnu dans le personnage de l’inspecteur au grand cœur Eunice Noon, Gemma Whelan l’interprète de Yara Greyjoy dans Game of Thrones – dont la diffusion de la saison 8 en 2019 est finalement une bonne nouvelle. Avec son côté atypique – son titre, la voix off des personnages et sa violence assumée – et extrêmement réaliste, The End of the F**king World est encore une jolie trouvaille de Netflix !