Écrit par marinepn - Publié le 24 Oct 2016 à 17:00

Ah, The Walking Dead. Nous pensions avoir tout vu, tout vécu, tout supporté. Mais bien sûr... sommes nous bêtes !

Il est passé la nuit dernière mais clairement, le Season Premiere de la saison 7 de The Walking Dead est le plus traumatisant jamais diffusé, c’est une certitude. Si vous êtes en retard, si vous n’avez pas encore trouvé le temps de le voir (ou de vous préparer psychologiquement), ne lisez pas cet article car il contiendra inévitablement des spoilers. C’est aussi ça la vie de téléspectateurs… disparaître de la surface numérique, le temps que de rattraper son retard. Joie. La saison des spoilers est lancée et franchement, on en viendrait presque à regretter l’époque des spéculations et des théories. Au moins, ce n’était pas réel.

[contentvideo order=’1′]

Des morts, nous en avons vu passer quelques unes dans The Walking Dead. Beth, T-Dog, Lori Hershel.. il y en a tellement qu’on ne peut pas les compter, il serait plus facile de débiter la table de 9 sans sourciller. Certaines étaient choquantes, d’autres violentes. D’autres encore étaient nécessaires – comme cette fois où Carol tue Lizzie. Mais les morts survenues dans le Season Premiere, nous n’y étions pas préparés. Non, absolument pas. Jeffrey Dean Morgan nous avait prévenus, il avait dit que nous ne serions pas prêts. Ma réaction sur le moment ? Me dire que « j’avais vu pire et que ça va, je gérerai ». Tu parles. Arrivée là, je n’ai rien géré du tout. En fait, j’ai pleuré, crié, j’ai probablement traumatisé les gens qui prenaient tranquillement leur café du matin avant d’aller travailler mais je n’étais pas préparée.

Ce qu’on voudrait faire à Negan

Abraham. En soi, ce n’est pas sa mort qui choque. Bon, le voir se faire fracasser le crâne n’a clairement pas arrangé les restes de nausées qui persistaient de ma gastro fraichement éradiquée (LAVEZ VOUS LES MAINS, Camille Combal le dit assez tous les matins. C’est la saison et c’est une véritable épidémie, notre Walking Dead à nous). Non, le pire, c’est ce moment où Negan se pointe devant Rosita pour lui mieux lui flanquer sa satanée batte pleine de sang sous le nez. A ce moment là, une haine viscérale éprouvée pour Negan (magistralement interprété par Morgan) naît et on voudrait exploser son écran – bien vu, Norman. Les gars, pour moi Jeffey est et restera toujours DENNY DUQUETTE. Le gentil Denny, pas cet espèce de tueur sanguinaire qui porte vraiment trop bien le cuir. Après ça, on se dit qu’on a vu le pire et que les quelques 20 minutes restantes seront semblables à un épisode de Totally Spies. Ha, ha, ha. C’était mal connaître la production qui était déterminée à nous faire rendre notre petit déjeuner. En fait, le pire, il n’est pas passé.

Ce qu’on se dit quand il s’attaque à Glenn.

Le pire, c’est lorsque Daryl se dresse contre Negan pour lui faire voir sa façon de penser. Parce que l’on ne contrarie pas Negan, ce dernier décide de passer ses nerfs sur…Glenn. GLENN. Alors d’accord, on le savait. D’accord, on en était sûr. D’accord, il avait déjà failli y passer une fois. Mais on n’était pas prêt. Perdre Glenn, c’est comme perdre un pote – si, si. Et le pire dans l’histoire, c’est qu’il a vécu pire en six saisons que certains en une vie. Il est passé entre les mailles du filet un nombre incalculable de fois et il meurt aussi bêtement ? Sérieusement ? Mais, à quel moment est-ce qu’on ne s’est pas compris, AMC ? Parce que le show est sadique jusqu’au bout, ils n’ont pas manqué de tout nous faire voir. Résultat, la nuit prochaine, vous serez encore hantés par le visage ensanglanté de Glenn. Super. Et la cellule psychologique, elle est où ? Il est où le gars qui arrive pour nous dire que c’est fini et que tout va bien se passer ? Mieux, il est où celui qui nous dit que c’était une blague ? hein ?

Ciao, Bitches.

Après, quand Rick se retrouve sur le toit de la caravane au milieu des zombies affamés, je l’ai imaginé se jeter dans le lot en criant « Guys, I Quit. I’m done – les gars, j’abandonne, j’en peux plus ». Moi perso, je l’aurais fait.

L’adaptation télévisuelle aura été moins violente que dans les comics, certes. Mais tout de même. On se souviendra du 24 octobre comme du jour où pour la première fois, The Walking Dead nous aura vraiment choqués. Pas par le sang. Mais psychologiquement. Et c’est la toute la force du show. Considérez cet article comme un défouloirparce que tout le monde a dû en avoir besoin. Il n’y a pas de but en soi, en espérant simplement vous avoir fait rire. Parce que nous, on a pleuré.