Gatsby, le Magnifique, de l’écrivain F.Scott Fitzgerald, demeure l’un des classiques de la littérature mondiale. Il figure même à la seconde place dans la liste des cent meilleurs romans de langue anglaise du XXe siècle établie par la Modern Library en 1998. Adapté à plusieurs reprises sur grand-écran, le personnage est devenu encore plus célèbre après l’interprétation de Robert Redford en 1974 et celle de Leonardo DiCaprio en 2013. Seulement voilà, il semblerait que l’époque soit davantage concentrée sur les séries. C’est pour cela que Michael Hirst, déjà à l’origine du programme Vikings sur Netflix, ait désormais décidé de se concentrer sur une adaptation du célèbre roman avec A + E Studios et ITV Studios America. Un projet ambitieux qui a tout de suite attiré l’attention de la toile et qui, même si il demeure encore au stade de la discussion, pourrait rencontrer un grand succès auprès du public. Surtout si le scénariste l’adapte, comme il l’a précisé, à l’époque actuelle…
« Il semble que j’ai vécu avec Gatsby la plus grande partie de ma vie, en le lisant d’abord en tant qu’écolier, puis en l’enseignant à Oxford dans les années 1970, puis en le relisant périodiquement depuis. Les critiques disent que le Great Gatsby est toujours aussi frais que le jour de sa publication. Il a même gagné en force et en pertinence. Aujourd’hui, alors que l’Amérique cherche à se réinventer une fois de plus, c’est le moment idéal pour regarder avec de nouveaux yeux cette histoire intemporelle, pour explorer ses personnages célèbres et emblématiques à travers le prisme moderne du genre, de la race et de l’orientation sexuelle. La vision profondément romantique de Fitzgerald ne l’empêche pas d’examiner et d’exposer les dessous les plus sombres de l’expérience américaine, c’est pourquoi l’histoire parle à la fois de tragédie et d’espoir, et pourquoi elle continue de résonner aujourd’hui » confiait récemment Michael Hirst au magazine The Hollywood Reporter. Des propos qui en disent long sur ce nouveau projet qui devrait être réalisé sous la forme d’une « mini-série fermée ».