« Si je mens, je vais en Enfer ». Combien de fois avez-vous dit cette phrase en vous fichant royalement de (vraiment) y finir ? Eh bien, c’est littéralement ce qui est arrivé à Hector, contrôleur des normes. Hector mène une vie on ne peut plus normale, jusqu’au jour où il décide de contrôler Zombillénium, le parc d’attractions que sa fille Lucie veut visiter plus que tout. En plein contrôle, Hector meurt et… se réveille en monstre destiné à travailler au parc. A partir de là, Lucie fera tout pour revoir son père qui lui, essaiera de trouver sa place au milieu des zombies, des vampires et de la « guerre » qui les oppose.
MAT BASTARD AS SIRIUS
Dans Zombillénium, on retrouve Mat Bastard. Le chanteur prête sa voix au personnage le plus rock ‘n’ roll du film (évidemment) et en signe même la bande originale (Stand as One, à retrouver sur son premier album solo LOOV). Si vous suivez Mat Bastard depuis l’ère Skip The Use, alors il n’est pas exclu que le personnage de Sirius vous dise quelque chose. Pour la petite histoire, à l’époque où Arthur De Pins cherchait à faire adapter sa bande dessinée, il s’est associé à Skip The Use pour créer le clip deNameless World. On y voit comment Sirius meurt et surtout, comment il a atterri à Zombillénium. Normalement, après avoir vu le film, vous verrez le clip sous un tout autre jour !
CONTE POUR ENFANTS, HISTOIRES D’ADULTES
Truffé de références (The Walking Dead, Michael Jackson, Martin Luther King), Zombillénium est -en plus d’être drôle- extrêmement intelligent. Pendant que les enfants seront absorbés par les histoires de zombies et de vampires, pendant qu’ils s’émerveilleront devant les ailes d’Hector, les parents apprécieront le film tant il est difficile de ne pas y voir un parallèle dressé avec le monde dans lequel nous vivons : le besoin de s’unir, de passer au-dessus des différences… ça ne vous rappelle pas quelque chose ?
POURQUOI IL FAUT Y ALLER
Zombillénium ne vous fera pas peur, certes, mais le film vous fera rire. Surtout, ce film présenté à Cannes en mai dernier est criant de vérité. Alors si à l’approche d’Halloween vous ne vous sentez pas de vous enfiler l’intégrale de Saw, si votre tolérance à l’angoisse est proche de zéro, vous y trouverez votre compte : après tout, avec tous ces monstres, Zombillénium porte bien son nom !