Marina Kaye n'a pas fini de vous réserver des suprises en 2017, nouvel album mais aussi premier rôle au cinéma. En interview la chanteuse nous a parlé du successeur de Fearless mais aussi de ses coups de coeurs récents pour Bruno Mars et The Weeknd !
A l’occasion de la nouvelle réédition de Fearless sortie le 25 novembre dernier, on a rencontré Marina Kaye avant que la jeune femme ne s’enferme en studio pour travailler sur le successeur de ce premier album. L’année 2016 aura été riche en émotions pour la chanteuse. Celle qui fêtera ses 19 ans en février prochain a été à l’affiche de nombreux festivals cet été, et en garde un excellent souvenir tout comme son Olympia complet d’avril dernier, qu’elle qualifie d’ailleurs de « dingue ». Avant de s’envoler pour Londres, Marina Kaye nous livre ses ultimes confidences sur l’année passée et celle à venir…
europe2.fr : Pourquoi rééditer Fearless une seconde fois ?
Marina Kaye : « J’avais un clip, celui de Mirror Mirror très beau visuellement, qui n’était pas sorti, mais aussi le titre Small Beginning que j’aime beaucoup et que j’avais envie de faire découvrir. Et puis il y avait aussi la captation de l’Olympia, c’était important pour moi de la partager avec les fans. Sans compter le titre avec Soprano qui est arrivé comme ça d’un coup… »
Comment en êtes-vous arrivé à travailler ensemble sur « Mon Everest » d’ailleurs ?
« Son manager a contacté mon producteur en lui demandant si ça m’intéresserait de faire un duo avec lui et j’ai évidemment dit oui ! Je n’ai pas hésité une seule seconde parce que c’est quelqu’un que j’aime beaucoup et que j’écoute depuis que je suis toute jeune. J’adore ses textes et aussi ses prises de position, on a beaucoup de valeurs en commun. Soprano a envoyé sa démo et c’est allé super vite, ça m’a pris deux trois minutes avant de trouver un refrain. »
Il y a d’autres artistes avec qui tu aimerais collaborer ? en France ou à l’internationale ?
« Il y a beaucoup de personnes avec qui ça me ferait probablement plaisir, mais je pense qu’il vaut mieux faire un vrai beau duo tous les trois ou quatre ans, comme celui avec Soprano qui est vraiment très particulier, plutôt que de multiplier les collaborations. A l’international, Bruno Mars ou The Weeknd… Ils font un style de musique qui me parle beaucoup ! »
Le R&B c’est un genre musical qui t’intéresse ?
« Ce qu’il est en train de devenir me plait. Quand tu prend Drake qui se met à la pop, tous les gros rappeurs avec leurs gros bijoux qui ont pas peur de faire des effets avec leur voix, je trouve ça stylé ! J’aime beaucoup l’évolution du R&B, je trouve ça vraiment cool. »
Mais toi, tu te verrais tenter une incursion du côté du R&B ?
« Il y a un an ou deux je ne me serais vraiment pas imaginer essayer mais là je me vois bien, carrément ! The Weeknd, j’adore ce qu’il fait, l’album qu’il vient de sortir [Starboy, NDLR], je l’écoute en boucle. Partir vers ce style ça me tente. »
Tu as annoncé que tu repartais en studio dans quelques jours à Londres pourquoi cette ville ?
« Je devais partir à Los Angeles à l’origine, rejoindre l’un des auteurs de Homeless. Je devais partir avec un auteur suisse qui a aussi bossé sur la chanson mais il s’est cassé la jambe, donc c’était plus simple de se retrouver à Londres et de travailler là bas. De toute façon c’est un point de repère pour moi. J’ai tout commencé là bas, j’y ai passé une sorte d’audition avec mon producteur, j’ai commencé à écrire là bas, et j’y ai aussi rencontré des songwriters avec qui j’ai travaillé sur Fearless. »
Est ce tu pars avec un album en tête ?
« J’ai déjà envoyé pas mal de textes en amont aux gens avec qui je vais travailler. J’ai déjà écrit des chansons entières, que je leur ai envoyé au fur et à mesure, mais aussi des mélodies avec ma voix. Je leur demande de réfléchir en amont pour voir ce qu’on peut en faire et avec ce stock, on va déjà pouvoir commencer à faire le tri. J’écris vite, Homeless en quelques heures c’était bouclé. Il me faut jamais plus d’une journée pour écrire une chanson.
Le nouvel album c’est pour très bientôt alors ?
« Je pars en tournage de janvier à mars, donc j’aimerais bien dévoiler un premier single en milieu d’année prochaine, au plus tard à la rentrée. Pour l’album, je table sur fin 2017. Après, peut être que rien me conviendra et que j’aurai envie de tout changer, le plus important c’est pas la deadline mais de tenir un bon truc. »
Et ça vient d’où cette envie de cinéma ?
« Ça fait un moment que j’en ai envie, je sais pas si je suis capable de jouer la comédie, mais je me suis dit que ça serait cool. Europacorp [société de production fondée par Luc Besson, NDLR] a contacté mon label en expliquant qu’ils m’avaient vu dans des interviews et qu’ils avaient un rôle qui collerait bien pour un film [Papounet, NDLR], j’ai fait des essais, et ça c’est très bien passé donc j’y vais ! C’est avec Max Boublil, il joue mon père, une paternité qu’il découvre sur le tard. Il essaye de renouer avec sa fille, mais mon personnage n’est pas quelqu’un de facile. Ils se sont dits que ça me ressemblait (rire). »
Pour en revenir à l’album, Fearless a été double disque de platine, ça te met une pression particulière ?
« Pas en terme de vente mais je me mets une pression sur mon travail, j’estime que ce nouvel album doit être meilleur que le premier. Sur Fearless je n’avais aucun baromètre auquel me fier, et là je sais que ça va être compliqué de m’empêcher de comparer chaque nouveau morceau aux anciens. J’ai vraiment envie de faire mieux mais il va falloir surtout que je me concentre pour faire quelque chose qui me plait avant tout ! »
Est ce qu’on doit s’attendre à une continuité entre tes deux albums ou est ce que tu as envie de marquer une rupture, de surprendre ?
« J’ai envie que ce soit une suite parce que Fearless c’est vraiment ma vie. J’y ai raconté les 17 premières année de ma vie. J’ai moi même fait la rupture avec toutes ces années dont je parle, donc j’ai envie de raconter la nouvelle période qui s’enclenche pour moi. Je veux que tous mes albums parlent d’une période particulière de ma vie. Maintenant je n’ai plus à me cacher derrière quoi que ce soit, de parler du passé, j’ai envie d’évoquer ma vie actuelle et ce qui m’attend ».