5 choses dingues que vous ne saviez pas sur Lenny Kravitz

Il a écrit sa première chanson à 7 ans

Alors que la majorité des enfants de sa classe en était encore à apprendre à lire, le petit Lenny Kravitz composait son premier titre à l’âge de 7 ans, et ça s’appelait I love you, baby. Le déclic ? Il lui est venu deux ans plus tôt grâce à Duke Ellington, rencontré par l’intermédiaire de son père, promoteur de concerts, qui demandera à la légende du jazz de débarquer pour lui souhaiter un bon anniversaire. « Quand il m’a pris sur ses genoux, devant le piano, j’ai su que je voulais devenir musicien » confiera plus tard l’Américain qui, en plus de tout cela, a aussi été au lycée avec Nicolas Cage et le futur guitar hero des Guns’N Roses, Slash.

Lenny Kravitz & Slash pic.twitter.com/mNyxujsx1f

— Rock N' Roll Pics (@rock_roll_pics) September 22, 2015

Sa rencontre avec Prince a tout changé

Même si ses collaborations avec Mick Jagger, Vanessa Paradis, David Bowie ou encore Jay-Z l’ont fortement influencées, c’est sa rencontre avec Prince qui va le conforter dans l’idée de faire carrière dans la musique.

Pour mieux comprendre, il faut remonter aux années 80. Kravitz est encore un musicien inconnu, et c’est à cette époque qu’il aura l’occasion de jouer de la guitare pour Prince lors d’une soirée à Los Angeles. De son propre aveu, le Kid de Minneapolis sera une source d’inspiration majeure et renforcera son désir de faire carrière. On comprend mieux pourquoi les deux, par la suite, ne se sont plus quittés (même s’ils n’ont jamais publier de titre en commun) et pourquoi Lenny lui rendra hommage après sa mort au Rock and Roll Hall of Fame, en 2017.

C’est un fan de design d’intérieur

Le lien entre Kravitz et la mode, on connaissait déjà (il suffit pour cela de regarder ses pochettes de disques). Mais saviez-vous qu’outre son obsession pour les années 60 et 70, le guitariste était aussi fou de design intérieur ? Non seulement le musicien collectionne meubles, luminaires et autres objets, mais c’est également devenu un entrepreneur de la décoration avec Kravitz Design Inc, sa propre entreprise de design lancée au début des années 2000 et spécialisée dans l’aménagement résidentiel et commercial. Sans surprise, Lenny est le directeur créatif de la marque et on lui doit notamment le relooking de jet privés (!) ou encore l’hôtel SLS à Miami Beach et la tour résidentielle Paramount Bay, à Miami.

Il embarque son studio partout avec lui

Si la majorité des musiciens (même les Daft Punk) se contentent de studios traditionnels pour enregistrer, Kravitz, lui, va plus loin. Il a fait construire un studio d’enregistrement mobile qui, littéralement, ne le quitte pas. L’objectif : pouvoir capturer dans l’instant des idées spontanées, où qu’il soit dans le monde. Voilà pourquoi certains de ses titres, sans qu’on le sache, ont été accouchés dans des hôtels ou des loges de concert. Plutôt pratique quand on sait que Lenny, en plus d’être propriétaire de plusieurs avions, les pilote aussi !

Lenny Kravitz staying productive in his studio with a little social distancing. @LennyKravitz pic.twitter.com/ZcGi6oKvgF

— Bass Magazine (@BassMagOnline) April 1, 2020

Que faire quand on s’ennuie d’avoir vendus 40 millions de disques dans le monde et de posséder, depuis peu, sa propre étoile sur la légendaire Hollywood Walk of Fame ? Réponse : tourner dans des films. Ce que Kravitz a commencé à faire dès 1998 en prêtant sa voix dans la version originale des Razmoket (oui), puis en enchainant les apparitions, d’abord dans son propre rôle de musicien, et ensuite dans Precious (2009) et surtout dans deux volets d’Hunger Games. Comme quoi, en plus d’être le héros de sa propre vie menée tambours battants depuis presque 60 ans, l’homme derrière les tubes American Woman ou Are you gonna go my way sait aussi diversifier ses rôles, au point d’être devenu l’un des plus gros schizophrènes artistiques du circuit américain.