C’était il y a 13 ans déjà. On était donc en 2011, Adèle, Fleet Foxes, Bon Iver et Metronomy étaient au top de leur forme et Foster the People faisait son entrée dans le « pop jeu » avec un album (Torches) mais surtout un single (Pumped Up Kicks) ultra catchy sur un sujet pourtant ultra glauque (une fusillade dans une école, la chanson étant inspirée par celle de Columbine). Le morceau est un tube, la foule se presse pour les voir en concert et Foster the People est le groupe hype du moment. L’ascension a été fulgurante. La chute l’a été tout autant, car après avoir côtoyé si rapidement les étoiles, on ne peut que redescendre. La suite ? Des albums moins marquants voire carrément pas terribles (Sacred Hearts Club, 2017), une rupture avec leur label et le départ de deux membres du groupe.
Mais vous le savez aussi bien que moi : l’industrie musicale adore les come-back. Et c’est justement le prochain « move » de Foster the People puisque les Américains (Mark Foster et Isom Innis) ont annoncé l’arrivée d’un nouvel album pour le 16 août. Le disque s’appelle Paradise State of Mind et selon les premières informations, les nouvelles compositions ont été influencées par la funk, le disco, le gospel et le jazz. Le premier single, Lost In Space, évoque justement cette vibe, avec du vocodeur et une ambiance qui peut rappeler l’univers de MGMT. Parmi les artistes cités par le duo américain, on retrouve des noms comme Nile Rogers, Chic, Tom Tom Club ou encore Giorgio Moroder. Que du bon, donc.
Pour ce quatrième album, le premier sur leur nouveau label Atlantic Records, Foster the People opère donc un gros changement, déjà timidement initié sur l’EP In the Darkest of Nights, Let the Birds Sing sorti quatre ans plus tôt. Ce nouvel album, plus synthétique, dansant et audacieux, devrait permettre au groupe de trouver un second souffle, et pourquoi pas de relancer une carrière au point (presque) mort depuis quelques années. On l’a dit : la musique adore les come-back. Et celui de Foster the People est bien parti pour être réussi.