La justice a tranchée ! Et c’est en faveur de la chanteuse mondialement connue que la juge fédérale en charge de l’affaire a rendu son verdict. Accusée par l’artiste Flame qui la soupçonnait de s’être un peu trop inspiré de son titre Joyful Noise, Katy Perry vient d’être blanchie de tout soupçon. Elle échappe ainsi au versement de 2,8 millions de dollars dont elle devait s’acquitter auprès de ce dernier. En effet, à en croire les accusations du plaignant, une note du morceau Dark Horse ressemblait fortement à l’une des siennes. Un avis qui n’a pas été relevé par la justice et suite auquel la Cour d’appel vient de rendre un ultime verdict : « La partie de l’ostinato de Joyful Noise qui ressemble à l’ostinato de Dark Horse consiste en un arrangement manifestement conventionnel de blocs de construction musicale. Autoriser un droit d’auteur sur cette partie reviendrait essentiellement à autoriser un monopole abusif sur des séquences de hauteurs de deux notes ou même sur la gamme mineure elle-même ». Les équipes de la chanteuse avait d’ailleurs prouver cette théorie lors du procès en diffusant plusieurs titres de Noël qui utilisent la même note.
Huit ans après les premières accusations de plagiat dont elle a vraisemblablement été la victime, Katy Perry vient ainsi de remporter une bataille importante dans sa carrière musicale. Un soulagement pour celle qui dévoilait Smile, son dernier album, il y a quelques mois. Très attendu par les fans de la chanteuse, ce nouvel opus semblait porter beaucoup d’espoirs après le demi-succès de Witness, en 2017. Des attentes qui n’ont pas vraiment été comblées et qui laissent un goût amer à la communauté de l’interprète de I Kissed A Girl. Alors que la star semble désormais se concentrer sur sa nouvelle vie de maman et son rôle de jury dans l’émission American Idol, cette dernière n’est pas à l’abri que Marcus Gray, le vrai nom de Flame, fasse appel de cette décision. S’il le désire, c’est auprès de la Cour Suprême des Etats-Unis qu’il devra se référer.