Après l’O2 Arena, La Fall Out Boy Mania continue au Zénith de Paris (report) 

Hier soir, les américains de Fall Out Boy se sont installés au Zénith de Paris. Au programme, un concert explosif. 

De passage en Europe dans le cadre du MANIA Tour, Fall Out Boy ne pouvait décemment pas faire l’impasse sur Paris. Après quelques dates données en Angleterre ce week-end, le groupe a filé droit vers la capitale pour y investir le Zénith, une salle qu’ils connaissent déjà bien. La dernière fois qu’ils sont venus pourtant, Patrick et sa bande ont joué à l’Olympia. Mais cette fois, il se sont offert un show devant près de 6000 personnes – oui, ça fait du monde.

Il est 21h45 (précisémment) quand les lumières s’éteignent. MAX et Against The Current ont déjà bien chauffé la salle et maintenant c’est au au tour du quartette de Chicago de faire le show. Un écran noir. Un message : « Please, silence and put your phones away », peut-on lire. Un rideau gigantesque se baisse et on aperçoit (enfin) les silhouettes de Patrick, Pete, Andy (ainsi que celle du guiariste qui remplace Joe) se mettre en place. Fall Out Boy commence fort avec Phoenix, un titre culte de Save Rock ‘n’ Roll. S’enchaînent alors Irresistible, Hallelujah et le mythique Sugar We’re going down. Dans la salle, on a abandonné l’idée de rester assis. On bouge, on hurle, on chante, on crie.

Parce qu’ils sont venus défendre leur dernier album, il n’oublient pas de jouer leurs morceaux les plus récents : « You have to stay frosty », déclare Pete Wentz avant de commencer Stay Frosty Royal Milk Tea. Côté hits, on a aussi eu droit au cultissime Centuries (qui aura fait trembler le sol du Zénith) ainsi qu’à Save Rock ‘n’ Roll – d’accord, Elton John manquait à l’appel. Mais c’était tout de même classe. Pete Wentz quitte la scène, le temps pour Patrick Stump de reprendre Young and Menace au piano. Andy enchaîne avec un solo de batterie aussi énergique que puissant (mention spéciale au choix de titres : Humble de Kendrick Lamar est TOUJOURS une bonne idée).

Quand Wentz réapparaît, c’est vêtu d’un gilet jaune fluo (oui, comme les gilets de secours). Perché dans les airs, il entonne Dance Dance et il ne faudra pas longtemps à la foule pour hurler chaque parole. Se suivent Wilson (Expensive Mistakes) et Thnks Fr Th Mmrs. Fall Out Boy dégaine ses titres – tous accompagnés d’effets visuels parfaits. Feu, canons, confettis, étincelles… ils ont pensé à tout. Sur l’écran géant derrière eux, on a pu voir défiler des images du Prince Harry mais aussi de la Princesse Diana qui, sur le titre Champion nous auront presque fait pleurer. Uma Thurman, This Ain’t a Scene ou encore My Songs Know What You Did In The Dark, chaque titre pousse la foule dans ses retranchements. On notera le petit clin d’oeil à Fortnite et surtout, l’enthousiasme du public sur Saturday – dernier morceau du show. Pete Wentz s’offre son traditionnel bain de foule avant de définitevement quitter la scène.

Fall Out Boy pourra se vanter d’être -une fois de plus- venu à Paris en vainqueur. C’est à peine fini qu’on attend déjà le prochain concert. Et qui sait, peut-être que cette fois, ils seront à Bercy.

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