Avec Addictions, Amir se dévoile encore plus (critique) 

Après un premier album acclamé, Amir dévoile Addictions, son second opus. La recette est la même et c’est toujours aussi efficace. 

Pour faire oublier J’ai Cherché et les « Youuoouu » qui vont avec, il fallait y aller. Le risque avec un morceau comme celui-ci (aussi plébiscité que répandu), c’est de devenir l’artiste d’un seul et unique tube. Mais avec Au Coeur de Moi, Amir avait montré qu’il était là pour rester. Le premier album mêlait pop et variété à l’électro et c’est justement ce cocktail qui lui a permis de gagner le coeur du public. Cette fois, Amir nous propose Addictions mais ce qu’il faut savoir, c’est que cet album est encore plus personnel que le premier.

Se dévoiler, il avait déjà su très bien le faire – Au Coeur de Moi ou A Ta Manière (morceau dédié à son père) l’avaient prouvé. Mais avec ce nouveau disque, Amir va encore plus loin. Etats D’amour, lead single très efficace, nous avaient déjà assurés d’une chose : La recette d’Amir resterait inchangée. Pour l’anecdote, le chanteur a de nouveau travaillé avec les WE ARE I.V (Vous savez, les prodiges à qui l’ont doit Da Blues) et ça se sent. La marque de fabrique de celui qui nous a brillamment défendus à l’Eurovision est bien là et ses fans de la première heure peuvent souffler.

Sur cet opus, Amir partage ses doutes, ses craintes mais il y réalise aussi ses rêves : Oui, le duo No Vacancy (avec OneRepublic) est bien présent. Le tube vous a fait dansé tout l’été et visiblement, il sera aussi sur la bande originale de votre automne. Dans Que Seront les Hommes, il s’interroge : Sans amour, que seraient-ils ? Où iraient-ils ? Pour quoi vivre si ce n’est pas pour aimer ? En ces temps où le monde semble partir en vrille, on ne pouvait pas trouver meilleure question à se poser.

Addictions est un album solaire et lumineux, à l’image de celui qui le signe. Pourtant, tout n’est pas rose. Amir joue sur les contrastes, offrant parfois des morceaux profonds comme Anja (chanson puisée dans l’histoire mais qui, malheureusement, fait écho à l’actualité). S’il met un point d’honneur à offrir des chansons françaises, l’anglais n’est jamais loin : La Nuit par exemple, devrait ravir ceux qui avaient adoré J’ai Cherché.

Parce qu’il s’inscrit dans la ligné déjà tracée par Au Coeur de Moi, Addiction ne devrait pas décevoir. Amir y fait ce qu’il sait faire de mieux : s’ouvrir et répandre un peu de joie là où tout est sombre. Pas de virage à 360° degrés, mais des featurings plaisants (comme celui avec sa femme, Lital) et surtout, quelques morceaux qui s’inspirent de ses racines. Si vous optez pour la version bonus (et on vous le conseille pour Boréale Aurore – qui fait référence à l’Arche de Noé), alors vous aurez droit à un album éclectique composé de 18 morceaux oscillant entre pop et variété, le tout teinté d’électro. Et puis, la musique solaire d’Amir, c’est parfait pour affronter l’automne !

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