A votre avis, quel est le titre du Hit me Hard and Soft de Billie Eilish en première place sur Spotify ? Lunch ? Raté. Chihiro ? Ca aurait pu, mais non. Coupons le suspense : avec 552 millions d’écoutes (!) depuis la sortie de l’album, c’est Birds of a feather, un titre dévoilé par l’Américaine avant même la sortie de l’album dans la série Heartstopper sur Netflix, et qui est rapidement devenu le coup de coeur des fans qui n’hésitent pas à lui rendre hommage avec des reprises.
Inspiré d’un dicton anglais
Si Birds of a feather est une pure chanson de Billie Eilish qui permet à l’artiste d’évoquer ses sujets de prédilection (la souffrance, l’abandon et la lumière au bout du tunnel), elle s’inspire également d’un proverbe anglais : « birds of a feather flock together », à traduire par « les oiseaux de même plumage s’assemblent » ou « qui se ressemble s’assemble. »
Sur ce titre, Eilish n’avoue évidemment pas son amour pour l’ornithologie. L’objectif, c’est une métaphore filée permettant aux fans de tomber dans cette histoire d’amour entre deux personnes qui voleront l’un à côté de l’autre jusqu’à la mort, et le tout introduit par une accroche très Billie Eilish, sans maquillages ni artifices, dans le genre famille Addams :
« Je veux que tu restes
Jusqu’à ce que je sois dans la tombe
Jusqu’à ce que je pourrisse, morte et enterrée
Jusqu’à ce que je sois dans le cercueil que tu porteras ».
C’est donc une magnifique déclaration d’amour à l’autre, et c’est certainement l’une des raisons du succès de ce titre co-écrit comme d’habitude par son frère Finneas.
Le succès du titre en chiffres
Outre le demi-million d’écoutes sur Spotify, le titre dans sa version clip a quant à lui été regardé 14 millions de fois, et la vidéo est signée par Billie Eilish elle-même. A noter également que depuis son officialisation en tant que deuxième single de l’album, Birds of a feather a dépassé en nombre de streams le fameux Espresso de Sabrina Carpenter. Et pan !
Pour info, il existe également des versions du titre en accéléré (technique du « sped up » en anglais), mais on avoue ne pas trop comprendre l’intérêt de la démarche (écoutez ci-dessus). Avec son troisième album, Billie Eilish souhaitait à l’inverse en refusant la sortie du moindre titre ou clip avant la commercialisation du disque. Et quel meilleur titre que Birds of a feather pour illustrer ce besoin d’un temps qui dure, loin de l’agitation éphémère des réseaux sociaux ?