Il est de retour. trois ans après les Feux d’Artifices, Calogero a repris sa basse pour livrer un album aussi puissant que plein d’espoir. Liberté Chérie est sûrement l’album le plus lumineux jamais sorti par Calogero (comme quoi, il pouvait faire mieux que le précédent, porteur de l’énergie Londonienne). Il avait choisi le très efficace Je Joue de la Musique pour porter ce nouvel opus et déjà, le ton était tonné : Liberté Chérie serait électrique. Mais quand on connaît le personnage, on sait qu’un seul titre ne définit pas un album – bien au contraire.
L’opus s’ouvre sur Voler de Nuit, un morceau made in Calogero. La mélodie est là, tout comme sa capacité à jouer avec les mots. Ceux qui le suivent depuis longtemps le savent, Calogero n’a plus rien à prouvé en matière de composition. Et sur Voler de Nuit, il a trouvé l’équilibre parfait entre énergie et émotion. Evidemment, Je Joue de la Musique (qui suit de près), électrise encore et toujours : même si le titre tourne en boucle sur les ondes, il est toujours aussi efficace. Cette déclaration d’amour à la musique justement nous rappelle que peut-être, la musique est la clé en ces temps difficiles.
Ce qui frappe surtout dans Liberté Chérie, c’est le contraste entre passé et futur. Alors que Fondamental puise dans nos souvenirs les plus enfouis, 1987 (morceau sur lequel il flirte avec l’électro) est le titre qui nous pousse à espérer un futur : « tu l’auras à ton tour ton 1987 », chante t-il. Et on se surprend à le croire. Avec Le Baiser Sans Prénom, il nous embarque dans une valse moderne – un peu de douceur dans ce monde de brutes. Album nostalgique, lumineux et plein d’espoir, Liberté Chérie mêle pop, rock et électro – tout ce que Calogero a toujours su faire. Les fans de la première heure retrouverons leur artiste fétiche et les autres, ceux qui arriveront sur le tard, trouveront forcément un titre qui leur convient. Parce que Calogero est de ces artistes qui parlent à tous.
A retenir
- Je Joue de la Musique
- 1987
- Liberté Chérie
- Comment font-ils ?