Continuant sur sa lancée américaine, Christine and The Queens a évoqué son album qu’elle a voulu "dénué de genre".
Alors que sa prestation au Badaboum pour le Paris in Live marquait sa dernière présence scénique en France, Christine and The Queens continue de vivre son rêve américain. Passant des premières parties de Marina and The Diamonds à la tête d’affiche au Webster Hall de New-York, Heloïse Letissier, de son vrai nom, n’en fini pas de séduire le public outre-Atlantique. Lors d’une récente interview donnée au site FM, la chanteuse nantaise est revenue sur l’adaptation anglophone de Chaleur Humaine en annonçant qu’elle a voulu faire « un album dénué de genre, obsédé par la thématique de la construction de l’identité ». Elle poursuit en ajoutant qu’elle : « ne veux pas que les gens [l]’assimilent à autre chose qu’à une voix, une énergie, une ambiance. »
Quant au traduction des chansons, Christine and The Queens justifie ce choix par la simple envie d’être comprise par un public anglophone…malgré quelques froncements de sourcils de son pays natal qui voit d’un mauvais œil un joyau national possiblement lui échapper. Pourtant tous les titres n’ont pas été adaptés. Si Christine, Half Ladies ou Science Fiction se sont américanisés, Saint-Claude, qui a véritablement lancé la carrière de la chanteuse, ou Here sont restés intacts. En outre, elle explique que ces allers-retours entre les deux langages sont caractéristiques de sa propre culture, elle-même écoutant beaucoup de rap américain. Une ouverture d’esprit qui a donné naissance au mashup incroyable dans Paradis Perdu et qui lui a permis d’être la lauréate française de l’EBBA 2016 !