Christine and The Queens nous livre les cinq albums qui ont changé sa vie. Une confession qui réserve quelques surprises !
Nul doute qu’en soufflant ses bougies sur scène, Christine and The Queens a dû souhaiter de ne jamais sortir du rêve éveillé qu’elle est en train de vivre ! En deux ans à peine, l’interprète de Saint Claude est passée du statut de chanteuse underground à l’une des plus grosses vendeuses d’albums en France. Des concerts sold out, quatre victoires de la musique et des ambitions internationales qu’elle n’a jamais cachées. Après avoir distillé son talent chez nous, Christine and The Queens s’en est allée l’offrir à nos amis américains. Tournée, promos et interviews – dans la langue de Shakespeare – la chanteuse se prête au jeu, toujours aussi intéressante, toujours aussi drôle. Ainsi pour le célèbre magazine Elle, elle a révélé les cinq albums qui ont changé sa vie, avec toujours en filigrane, l’éclectisme qui la caractérise.
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My Beautiful Dark Twisted Fantasy de Kanye West
En reprenant le refrain de Heartless dans Paradis Perdus, Christine entérinait son amour pour Kanye West. D’ailleurs, elle déclare qu’à la première écoute de My Beautiful Dark Twisted Fantasy, elle a ressenti un choc physique au sens littéral du terme : « Il représente tout ce que j’aime chez Kanye : l’excès, la production, la mémoire, le futur. C’est drôle, c’est tragique c’est extravagant et au centre de tout ça, il y a cette voix, celle d’une homme en colère qui combat ses démons. »
Night and Day de Joe Jackson
Christine avoue avoir grandi en écoutant cet album Un disque qui renferme selon elle un véritable chef d’oeuvre : Real Men. « C’est une chanson queer qui parlait du genre bien avant que ce ne soit un sujet à la mode » confie-t-elle.
Love on the Beat de Serge Gainsbourg
« […] Certains considèrent que la musique de cette époque est ce qu’il a fait de moins bien. Pour moi c’est la meilleure. C’est pornographique, c’est queer, c’est du rap avant l’heure […] C’est cru et dur et en même temps c’est poétique. Le contraste est d’ailleurs intéressant : c’est magnifique mais sale »
Bad de Michael Jackson
Souvent comparée à Michael Jackson – surtout pour ses chorégraphies – Christine and The Queens n’a jamais caché son admiration pour le Roi de la pop qu’elle a découvert à l’âge de trois ans alors qu’elle découvrait un de ses spectacles à Eurodisney. Pour elle, l’album Bad représente l’apogée de la carrière de l’artiste.
Berlin de Lou Reed
« Pour moi, ce n’est pas juste un album, c’est un film. C’est une histoire à la narration cruelle et tragique. Je l’ai écouté pour la première fois quand j’étais à Berlin. Quand je voyage, parfois j’aime écouter de la musique liée à l’endroit où je suis. J’ai donc écouté cet album et tout l’après-midi je me disais ‘Je ne vais jamais pouvoir quitter cet appartement’. Quelque chose à changer après l’écoute de cet album »