En 2015, Stromae chantait au Madison Square Garden devant une salle sold out. La semaine dernière, Christine and The Queens passait chez Jimmy Fallon et bluffait son hôte. Pour autant, ils ne sont que les derniers exemples de l’exportation de nos talents chez nos amis américains. Leurs prédécesseurs se nomment Phoenix, Daft Punk ou encore Yelle et sont les chouchous des critiques musicaux. Au-delà de la bonne réputation des français, c’est un véritable concept que chacun de ces artistes propose. Les Daft Punk ont révolutionné le monde de l’électro quand Stromae a métamorphosé la pop mélangeant une esthétique travaillée à une musique efficace. Un art transverse qui a ouvert la voie à des artistes comme Christine and The Queens ou plus récemment : Jain.
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Jain, qui vient de terminer une mini-tournée américaine, fait partie de cette nouvelle génération de – jeunes – artistes ayant un désir de s’exporter. Son album aux accents world n’a ainsi eu besoin d’aucune retouche pour traverser l’Atlantique. Contrairement à Christine and The Queens qui a dû traduire quelques titres de son Chaleur Humaine pour le proposer au public anglo-saxon. Un travail nécessaire – la chanteuse ne voulait pas être la nouvelle tendance « exotique » que personne ne comprenait – mais qui a porté ses fruits : la carrière internationale de la chanteuse est souvent citée comme exemple de succès. Du côté électro, les nouveaux porte-drapeaux de la french touch se nomment Kungs ou M83. Des groupes relativement jeunes qui ont néanmoins su conquérir le public américain. Mais dans notre époque kleenex où les artistes sont aussi vite adulés qu’oubliés, pouvons-nous d’ores et déjà chercher leurs successeurs ?